Ziguinchor, 9 nov (APS) – Le projet “Aliwili 2”  va aider 33 000 enfants de la région de Ziguinchor, dont des victimes du conflit en Casamance, à disposer d’actes de naissance, a révélé, jeudi, son directeur Mamadou Ibrahim Bouré.

Le projet “Aliwili 2” est un projet de l’USAID mis en œuvre par Catolic Relief Service (CRS), en partenariat avec l’État du Sénégal.

Il renforce un environnement pacifique qui facilite la réintégration des victimes du conflit et accélère la cohésion sociale et le développement économique de la population en Casamance, explique un document remis à la presse.

“Le projet Aliwili 2 prendra en compte des démarches entamées pour pouvoir procurer des actes de naissance à au moins 33000 enfants de la région de Ziguinchor, afin qu’ils puissent jouir de leurs droits civiques”, a déclaré Mamadou Ibrahim Bouré, au terme d’un panel axé sur la paix en Casamance.

Cette rencontre a été initiée par l’Association des professionnels de la presse en Casamance (APIC).

Elle a enregistré, entre autres, la présence de membres de la société civile et d’organisations humanitaires s’activant dans la recherche de la paix en Casamance.

“Avec les accords de paix signés avec la faction Diakaye, le gouvernement du Sénégal a demandé l’accompagnement de l’USAID pour pouvoir financer certaines activités du projet pour la réinsertion socio-économique des ex- combattants qui ont eu le courage de déposer les armes pour entamer le processus de paix en Casamance”, a expliqué M. Bouré.

C’est dans ce cadre, dit-il, “que le gouvernement du Sénégal, à travers le comité ad hoc, et l’USAID ont porté leur choix sur le Catholic Relief Services (CRS) pour pouvoir mettre en œuvre le projet”.

Réinsertion socio- professionnelle des ex-combattants

“Les activités du projet Aliwili 2 concernent la réinsertion socio- professionnelle des ex-combattants après le dépôt de leurs armes”, a précisé Mamadou Ibrahim Bouré.

Il y a aussi des actions d’accompagnement qui sont prévues dans le cadre de ce projet pour les villages.

“Les volets du projet Aliwili 2 sont la réintégration socio-économique des ex combattants, l’accompagnement économique des communautés, l’accompagnement de l’État et la diffusion des informations sur le processus de paix pour pouvoir permettre à ce que les journalistes puissent jouer un rôle important”, a indiqué M. Bouré.

“CRS, à travers le projet aliwili 2 et l’Association des professionnels de la presse en Casamance, ont organisé ce panel pour qu’à la fin on puisse s’accorder sur un certain nombre de choses et assurer la réussite de la paix en Casamance”, a-t-il expliqué.

 

“Ce panel organisé avec l’USAID à travers son projet Aliwili 2 et mis en œuvre par CRS a permis de discuter d’une question importante qu’est la paix en Casamance”, a déclaré Gaustin Diatta, journaliste au quotidien national le Soleil et président de la commission scientifique.

“Nous voulons jouer notre rôle de journaliste. La question de la paix est transversale. Ce panel a donc permis de voir qu’est-ce qui a été fait jusqu’ici depuis le début du conflit en Casamance. Nous avons gagné en expérience”, a salué M. Diatta.

MNF/ASG

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