Vers l’érection d’un centre de recherche Chine-Afrique au Sénégal
Vers l’érection d’un centre de recherche Chine-Afrique au Sénégal

SENEGAL-CHINE-SOCIETE

Dakar, 23 avril (APS) –  L’Ecole nationale d’administration (ENA) du Sénégal et l’Académie chinoise des Sciences sociales ont indiqué mercredi avoir entamé une réflexion sur la possibilité de créer un centre de recherche Chine-Afrique.

Le directeur général de l’ENA, Mor Fall, et le président de l’Académie chinoise des Sciences sociales, Gao Xiang, en ont fait l’annonce dans un communiqué conjoint rendu public en marge de l’ouverture, à Dakar, d’un forum sur les relations entre la Chine et l’Afrique.

“Les réflexions se poursuivent entre les deux parties pour voir les voies et moyens de concrétisation de ce projet de centre de recherche au Sénégal”, a déclaré le directeur général de l’ENA, lors de la cérémonie d’ouverture dudit forum. 

La rencontre porte sur le thème “La Chine et l’Afrique de l’Ouest : Travailler ensemble à promouvoir la modernisation”.

Les participants sont appelés à plancher sur le processus de modernisation de la Chine et des pays de l’Afrique de l’ouest, à travers différentes autres thématiques.

L’agenda de la rencontre prévoit par exemple un panel sur le thème “Initiatives pour le développement, la sécurité et la civilisation en Afrique de l’ouest et dans le monde”.

Des chercheurs et experts sénégalais, africains et chinois sont invités à un partage d’expériences et de cultures “afin de renforcer les liens de coopération entre la Chine, le Sénégal et les autres pays d’Afrique”, a dit Mor Fall.

Il considère que ce forum abrité par le Sénégal va renforcer davantage “la relation entre l’Académie chinoise des Sciences sociales (CASS) et l’École nationale d’Administration (ENA) du Sénégal”, sur la base d’expériences “concrètes”, d’une “vision partagée” pour “un avenir prometteur”.

M. Fall est revenu sur les relations de coopération entre l’ENA qu’il dirige et l’Académie chinoise à travers son option consistant à impulser le développement de la recherche en Afrique et en Chine.

“Les échanges intellectuels, les mobilités croisées, les travaux conjoints de recherche et les initiatives de formation sont des leviers puissants pour construire une coopération Sud-Sud et Nord-Sud plus équitable, plus ambitieuse et plus résiliente”, a déclaré Mor Fall.

Le directeur de cabinet du Premier ministre, Ibrahima Guèye, a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, en présence de la chargée d’affaires de l’ambassade de Chine au Sénégal, Li Yan, et du doyen du corps diplomatique accrédité au Sénégal, l’ambassadeur du Cameroun Jean Koe Ntonga.

Le directeur de Cabinet du Premier Ministre, Ibrahima Guèye

M. Guèye considère que “la concrétisation de la création d’un institut de recherche en sciences sociales constitue une opportunité énorme pour nos pays africains et pays de la sous-région”.

Il estime que pour le Sénégal qui vient d’élaborer un nouveau référentiel des politiques publiques, “Sénégal 2050, Agenda national de transformation”, ce centre de recherche va représenter “une opportunité”, au regard de la place que les “sciences sociales” sont appelés à occuper dans ce document dédié aux politiques publiques du pays.

“Effectivement, c’est un processus qui requiert beaucoup d’aptitudes et beaucoup d’habilité qui devraient nous conduire à des changements majeurs en termes de comportement et d’attitude. Et là, les pays frères, la République populaire de Chine, constituent une référence en la matière”, a-t-il fait valoir.

FD/BK/SMD

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