Un projet de gestion intégrée des risques climatiques lancé à Matam
Un projet de gestion intégrée des risques climatiques lancé à Matam

SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CLIMAT

Matam, 30 mai (APS) – Un projet de gestion intégrée des risques climatiques (GIRCA), dont l’objectif est de renforcer la résilience de 129 000 ménages ruraux avec un financement de plus de 12 milliards de francs CFA, a été officiellement lancé vendredi à Matam, une localité du nord du Sénégal, a constaté l’APS.

Le projet va intervenir dans les trois départements de la région de Matam et celui de Podor, en partenariat avec Agri-Jeunes, le Programme alimentaire mondial (PAM), la Banque africaine de développement (BAD) et la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC), lit-on dans un document de présentation de l’initiative.

“Le projet s’intéresse aux changements climatiques et essaie de voir comment, à travers la gestion climatique, on peut intégrer les risques climatiques et renforcer la résilience et les capacités de 129 000 ménages ruraux”, a dit Talla Guèye, le coordonnateur d’Agri-Jeunes Tekki Ndaw Gni, projet hôte du GIRCA.

Il intervenait au lancement du projet de Gestion intégrée des risques climatiques en Afrique (GIRCA). Une cérémonie à laquelle les autorités administratives de la région de Matam ont pris part.

Selon M. Guèye, le projet est financé par le Fonds vert climat, qui travaille dans le principe d’additionnalité, ce qui explique le fait que ses investissements ont pour vocation à “renforcer des projets déjà existants”.

Il intervient dans des zones où Agri-Jeunes et le Programme conjoint Sahel travaillent à répondre aux défis liés à la Covid-19, aux conflits et aux changements climatiques (SD3C) à Matam et à Podor

D’une durée d’exécution de six ans, le projet de Gestion intégrée des risques climatiques en Afrique est financé à hauteur de 19, 77 millions de dollars, soit 12 milliards de francs CFA, avec une participation financière du Fonds international pour le développement agricole (FIDA), la BAD et ARC.

“Le démarrage du projet a connu un peu de retard, comme dans tous les autres pays où il est déroulé. Le Sénégal est un peu en avance par rapport aux autres pays bénéficiaires. C’est un projet qui regroupe plusieurs entités d’exécution, ce qui rend un peu difficile, à mettre tout cela en œuvre et démarrer rapidement”, a fait savoir M. Guèye.

Il a signalé que dans six mois le projet fera l’objet d’une évaluation mi-parcours pour examiner les retards, voir la possibilité de faire une restructuration et même une extension de la durée du projet.

“Matam est une région fortement affectée par les changements climatiques, ce qui se fait ressentir avec la forte chaleur qu’il fait ici. Il y a également les aspects liés à l’érosion et aux inondations. C’est une problématique qui est là et à laquelle le projet tentera d’apporter des réponses’’, a-t-il expliqué.

AT/SKS/AKS/ASB

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