Dakar, 21 déc (APS) – Le pool judiciaire financier (PJF) devant remplacer la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) ‘’ne traduit pas une succession des juridictions’’, il va servir plutôt à mieux outiller les magistrats devant la complexité et le caractère transfrontalier de certaines infractions à connotation économique et financière, a soutenu, jeudi, à Dakar, la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall.‘’Le pool judiciaire financier ne traduit pas une succession de juridictions’’, a déclaré la garde des Sceaux en présidant la conférence annuelle des chefs de parquet.Les travaux de cette rencontre portaient sur ‘’la réduction de la durée de la détention provisoire et la mise en place du pool judiciaire financier’’.Selon l’argumentaire de la ministre de la Justice, le pool judiciaire financier ‘’représente sans nul doute une avancée significative de notre quête d’une justice efficace, de la promotion de la reddition des comptes et de la bonne gouvernance’’. Selon Aïssata Tall Sall, il n’est pas question, pour le PJF, de ‘’se substituer à la CREI ou aux autres juridictions de droit commun’’, mais d’‘’outiller les magistrats, afin qu’ils soient plus aptes à traiter la criminalité financière’’.‘’Sa mise en œuvre, qui sera effective très bientôt, se traduira par la création d’organes de poursuites, d’instructions et de jugements spécialisés, qui traiteront désormais l’essentiel des infractions à connotation économique et financière majeure’’, a expliqué la ministre de la Justice.La complexité de ces infractions, conjuguée à leur caractère transfrontalier, ‘’rend presque nécessaire le recours à l’information judiciaire et la mise en jeu des mécanismes de coopération pénale internationale’’, a-t-elle souligné.SMD/BK/ESF
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