Un plan national pour éviter toute résurgence du trachome (responsable)
Un plan national pour éviter toute résurgence du trachome (responsable)

SENEGAL-SANTE

Dakar, 12 sept (APS) – Le programme national de promotion de la santé oculaire a élaboré un plan national de surveillance post-élimination pour prévenir toute résurgence du trachome, a t-on appris auprès de son responsable, Dr Mouctar Badiane.

”Le ministère de la Santé a mis en œuvre un plan national de surveillance post-élimination avec des orientations stratégiques afin de garantir la pérennité de ce progrès sanitaire et de prévenir toute résurgence”, a dit Dr Mouctar Badiane, coordonnateur du programme national de promotion de la santé oculaire.

En juillet, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé l’élimination du trachome au Sénégal en tant que problème de santé publique.

Le coordonnateur de santé oculaire et responsable de la surveillance du trachome animait une conférence de presse, une activité  en prélude de la célébration de la journée de lutte contre la maladie prévue le mardi 16 septembre.

Selon lui, plusieurs activités ont été recommandées en phase post-élimination. Il s’agit du suivi épidémiologique renforcé dans les zones anciennement endémiques, incluant des enquêtes régulières sur la prévalence, la qualité de l’eau, et les comportements d’hygiène. 

Il a cité le renforcement des capacités locales, à travers des formations continues pour les agents de santé communautaires, enseignants et relais sociaux, le développement de modules d’hygiène et santé oculaire dans les curricula scolaires et les campagnes de sensibilisation” entre autres.

La mobilisation communautaire durable, incluant des comités locaux de surveillance et des initiatives villageoises d’assainissement mais aussi l’institutionnalisation de la surveillance post-élimination dans les politiques locales de santé, en lien avec les collectivités territoriales fait également parte des recommandations.

Pour Dr Badiane, le défi actuel reste la mise en œuvre dudit plan par les parties prenantes.

De l’avis du praticien, “l’engagement collectif doit se faire par la promotion des actions comme l’amélioration des conditions de vie et la promotion continue des bonnes pratiques d’hygiène individuelle et collective”.

Il rassure que “tous les districts sont au vert. Cela veut dire qu’aucune zone n’est endémique actuellement. Tant que la prévalence n’est pas supérieure à 5% il n’y a pas de risque que le pays soit endémique”.

La prévalence du trichiaisis trachomateux TT inconnu du système intérieure à 0,2% chez les adultes de moins de 15 ans dans chaque district anciennement endémique.

La prévalence de l’inflammation trachomateuse folliculaire (TF) chez les enfants âgés de 1 à 9 ans est inférieur à 5%, a conclu le coordonnateur de la santé oculaire du ministère de la santé et de l’hygiène publique.

NSS/SKS/OID