SENEGAL-SANTE-FORMATION
Dakar, 17 nov (APS) – L’Université Rose Dieng France-Sénégal a procédé, lundi, au lancement d’un master professionnel de recherche clinique, un nouveau “programme stratégique” visant le renforcement de la souveraineté sanitaire à travers la production de connaissances et de solutions ancrées dans le contexte sénégalais.
Le nouveau programme, lancé de concert avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, par l’entremise du Centre régional de recherche et de formation à la prise en charge clinique de Fann.
Selon Ndèye Coumba Touré Kane, professeur des universités, enseignante chercheure à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), membre de l’équipe pédagogique, le nouveau programme vise à “renforcer les capacités d’agents de santé [en vue de leur permettre de] contribuer de façon significative à la recherche clinique au niveau de notre pays”.
S’exprimant en marge du lancement officiel du nouveau programme, elle a indiqué que les professionnels de santé pourront, avec cette formation, “remonter les problèmes auxquels ils sont confrontés dans leurs lieux de travail pour les soumettre à une réflexion collective au niveau universitaire en vue de trouver des solutions locales, appropriées pour ces problématiques de santé”.
Elle a précisé que ce master professionnel de recherche clinique est destiné aux acteurs de santé, aux médecins, aux pharmaciens, aux chirurgiens-dentistes, et “à tous ceux qui œuvrent au niveau de la santé”.

Selon le directeur général de l’Université Rose Dieng, le professeur Mamadou Sarr, “face aux défis émergents de santé publique, le Sénégal a besoin de chercheurs formés aux standards internationaux, capables de conduire des études cliniques rigoureuses et de participer à l’innovation médicale”.
“C’est une offre de formation adressée au renforcement des capacités dans le cadre des besoins en montée en compétences dans le besoin de la requalification de l’évolution professionnelle des acteurs du secteur de la santé”, a-t-il noté.
Il estime que ce master en recherche clinique vient combler “un gap”, dans la mesure où “la recherche fondamentale des chercheurs de la Faculté de médecine n’a pas été forcément institutionnalisée”.
“La formation diplômante donne plus de gage de confiance aux partenaires, aux bailleurs mais également au ministère”, a-t-il dit, ajoutant que ce master “répond à cette exigence en dotant le pays de compétences scientifiques de haut niveau”.
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