Un “Fonds UNESCO” pour soutenir l’entrepreneuriat scientifique des jeunes
Un “Fonds UNESCO” pour soutenir l’entrepreneuriat scientifique des jeunes

SENEGAL-MONDE-EDUCATION

Dakar, 5 nov (APS) – Le Sénégal a proposé la création d’un Fonds UNESCO pour l’innovation en Afrique, à l’occasion de la dernière Conférence générale de cette agence onusienne en charge de l’éducation et de la culture, a-t-on appris de source officielle sénégalaise.

Cette rencontre s’était tenue le 30 octobre dernier à Samarcande, en Ouzbékistan.

Elle portait sur la coopération internationale en matière d’éducation, de science, de culture et d’innovation, précise un communiqué transmis à l’APS.

Le Sénégal y était représenté par le secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANAQ-Sup), le professeur Massamba Diouf.

M. Diouf est intervenu, à cette occasion, devant la commission éducation de la Conférence générale, réaffirmant l’engagement du Sénégal pour une éducation “inclusive, innovante et durable”, en cohérence avec la “Vision Sénégal 2050”, selon un communiqué de l’ANAQ Sup.

Le Sénégal, par la voix de Massamba Diouf, a proposé “plusieurs orientations majeures”, dont la création d’un Fonds UNESCO pour l’innovation en Afrique, destiné à soutenir la recherche et l’entrepreneuriat scientifique des jeunes.

La valorisation des langues africaines dans les curricula éducatifs, la promotion de la science ouverte et de la coopération régionale dans le domaine de la recherche font également partie des objectifs assignés à ce Fonds UNESCO pour l’innovation en Afrique.

Les orientations déclinées par le professeur Massamba Diouf portent par ailleurs sur la création de pôles régionaux africains sur le changement climatique et le renforcement des partenariats universitaires pour favoriser la mobilité académique sur le continent.

Son intervention “a mis en lumière la volonté du Sénégal de contribuer activement à la construction d’un système éducatif mondial plus équitable et plus résilient, fondé sur la solidarité, l’excellence et la valorisation des savoirs endogènes africains”, ajoute la même source.

L’ANAQ-Sup, à travers la participation de son secrétaire exécutif, continue d’œuvrer “pour la qualité, la coopération et l’innovation au service de l’enseignement supérieur et de la recherche”, selon le communiqué.

ADL/HK