UGB : la souveraineté énergétique au menu d’une conférence sous-régionale
UGB : la souveraineté énergétique au menu d’une conférence sous-régionale

SENEGAL-SOCIETE-ENERGIE

Saint-Louis, 20 nov (APS) – La troisième Conférence ouest-africaine sur les énergies renouvelables (COA/ER) s’est ouverte ce jeudi à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), avec la participation de chercheurs venus de plusieurs pays de la sous-région, a constaté l’APS.

Durant trois jours, les participants traiteront des questions de production, de stockage et de valorisation des énergies renouvelables, a dit la présidente du comité d’organisation, Marie Emilienne Faye, en marge de la cérémonie d’ouverture de la rencontre.

Elle a insisté sur le rôle crucial que doit jouer la recherche en vue de permettre aux aux pays d’Afrique de l’Ouest d’atteindre la souveraineté énergétique.

Les chercheurs aborderont aussi des questions connexes liées au changement climatique et à la résilience, en l’occurrence des populations de la région ouest-africaine.

Cette conférence de trois jours se tient à une période charnière marquée par la découverte de gisements de pétrole et de gaz dans certains pays, l’urbanisation galopante et les changements climatiques, autant de défis à relever, selon Mme Faye.

Elle dit espérer que ”les échanges seront constructifs et apporteront aux uns et aux autres des capacités à améliorer ce que nous faisons au quotidien, à savoir permettre le développement des énergies renouvelables, mais dans l’optique d’un développement durable de nos environnements et de nos sociétés”.

L’UGB s’est toujours inscrite dans cette voie avec les travaux menés au sein du Laboratoire Environnement, Ingénierie, Télécommunications et Énergies renouvelables (LEITER), a-t-elle fait savoir.

Elle considère que ces thématiques “ne sont pas seulement académiques, mais répondent à des préoccupations urgentes de nos zones rurales, de nos villes, de nos politiques publiques”.

UGB : la souveraineté énergétique au menu d'une conférence sous-régionale

Le conseiller technique au ministère des Mines, de l’Energie et du Pétrole, Moustapha Beydi Ba, a encouragé les universitaires à persévérer dans cette voie afin de contribuer à amoindrir les coûts de production de l’électricité au grand bénéfice des populations africaines.

Il a notamment évoqué la nécessité pour les universités de ”se focaliser sur des alternatives qui pourront nous permettre de mettre en œuvre facilement les projets d’énergie renouvelable qui sont dans la feuille de route du ministère”.

AMD/ASB/HB/BK