Tuberculose : plus 500 cas enregistrés dans les districts sanitaires de Guédiawaye et Pikine
Tuberculose : plus 500 cas enregistrés dans les districts sanitaires de Guédiawaye et Pikine

SENEGAL-SANTE

Dakar, 11 juin (APS)- Plus de 500 cas de tuberculose ont été recensés au premier trimestre 2025 dans les districts sanitaires de Guédiawaye et Pikine, dans la région de Dakar, a appris l’APS de points focaux en charge de la maladie.

‘’Actuellement, au niveau communautaire, nous sommes à 320 cas de tuberculose au deuxième trimestre de 2025 sur 780 attendus par an’’, a déclaré Abdoulaye Diouf, superviseur communautaire du Programme de lutte contre la tuberculose au niveau du district sanitaire de Guédiawaye.

De son côté, Ndeye Marie Diagne, infirmière au centre de santé Baye Talla Diop ex Dominique, et point focal chargé du traitement de la tuberculose à Pikine, a dénombré, durant la même période, ‘’200 malades diagnostiqués positifs et mis sous traitement’’.

Les deux praticiens s’exprimaient dans le cadre d’une visite de presse organisée par l’Association des journalistes en santé, population et développement (AJSPD) dans les districts sanitaires de Pikine et Guédiawaye.

‘’La situation de la tuberculose à Guédiawaye est vraiment alarmante, en dépit des innovations faites dans le dépistage et le traitement des cas de tuberculose’’, a fait remarquer Abdoulaye Diouf, soulignant que cette commune fait partie des zones de forte densité de la tuberculose. Rappelant les signes cliniques de cette maladie infectieuse contagieuse que sont une toux de plus de 15 jours, une fièvre et un amaigrissement, il a mis l’accent sur la tuberculose de l’enfant, qui reste un réel ‘’défi’’.

‘’Nous avons du mal à dépister la tuberculose de l'enfant, vu la spécificité de ce dernier et une certaine négligence notée chez les parents’’, a dit le point focal de Guédiawaye. Selon son collègue de Pikine, outre l’évitement de la promiscuité, un traitement préventif pour les contacts étroits est indiqué. Il appelle ainsi l’entourage à s’occuper de leurs parents atteints de tuberculose.

Parmi ceux-là, figurent les patients appelés ’perdus de vue’’ dans les districts de prise en charge, devenus des cas préoccupants après qu'ils ont interrompu leur traitement, a laissé entendre Ndèye Marie Diagne. ‘’Des stratégies sont menées pour les mettre à nouveau sous traitement. Nous les relançons par téléphone ou par relais, parce qu’ils viennent souvent accompagnés’’, a assuré l’infirmière.

NSS/ABB/AKS

 

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