Tivaouane, 8 mai (APS) – Le chef du service départemental de l’élevage et des productions animales de Tivaouane (ouest), Ndary Diop, a relativisé, lundi, l’ampleur de la maladie de Newcastle qui sévit depuis quelque temps dans la zone des Niayes, dans le département de Tivaouane.

 

 »Nous avons connu quelques cas de maladies de Newcastle. L’envergure n’est pas très grande, même si des pertes importantes sont notées », a-t-il indiqué à l’APS.

Selon lui, plusieurs localités comme Ndiassane, Taïba Ndiaye, Mboro sont concernées par cette maladie qui touche la volaille.

 

Les pertes enregistrées s’expliquent par la rupture du vaccin HB1 au moment où les propriétaires démarraient les bandes. Ce qui fait que les sujets n’étaient pas vaccinés, a souligné le chef du service départemental de l’élevage et des productions animales de Thiès.

 

A l’en croire, la gestion des cadavres de poulets a aussi impacté le développement de foyers et aggravé la situation.  »Les cadavres des poulets jetés non loin de certaines fermes ont fait exploser la mortalité dans les poulaillers environnants. Avec le vent, les microbes se sont dispersés et ont atteint certaines fermes », a-t-il dit.

 

Il s’y ajoute que de nombreux aviculteurs du département de Tivaouane n’ont pas l’expérience qu’il faut pour gérer une telle crise sanitaire, selon Ndary Diop.

 

 »Actuellement, les gens qui s’affairent dans le milieu des poulaillers ne connaissent pas les notions techniques nécessaires à la gestion des fermes. Les visites sanitaires ne sont pas souvent respectées, sans oublier la vaccination et les récurrents problèmes de densité pendant ces moments de canicule », a-t-il fait valoir.

 

Pour le technicien, la forte demande en poulets de chair à l’approche de la Korité n’est pas étrangère à la présence de la maladie de Newcastle dans les fermes.

 

Le service départemental de l’élevage entend bientôt outiller les aviculteurs, à travers des sessions de formation régulières, afin d' »éviter certaines pertes bien évitables », a poursuivi son responsable.

 

 »C’est un besoin très réel et j’ai fait l’expression des besoins au niveau régional pour la formation des propriétaires de poulailler dans la zone », renseigne Ndary Diop.

 

 

MKB/ADI/BK

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