Thiès, 16 juin (APS) – Une soixantaine de communications sont inscrites au programme du deuxième symposium de la Société de physique du Sénégal (SPS), qui se tient jusqu’à samedi à l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) et à l’Ecole Polytechnique de Thiès (EPT), a appris l’APS.

Initiée par la SPS, en collaboration avec l’UIDT et l’EPT, cette rencontre regroupe des chercheurs du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Tchad, venus se joindre à leurs homologues sénégalais, ainsi que des acteurs du monde de l’entreprise, des étudiants, etc.

‘’Nous avons 60 communications orales, dont le tiers – soit vingt – en ligne, avec cinq pays qui sont représentés : le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Tchad’’, a dit le Professeur Ousmane Sow, président du comité d’organisation du symposium.

La deuxième édition du symposium de la SPS, axée sur le thème ‘’Recherche et innovation pour un développement durable’’ est l’occasion pour les universités de se pencher sur les problématiques socioprofessionnelles, dans un monde ‘’de plus en plus gourmand en solutions’’, a dit le directeur de l’EPT, le professeur Alassane Diène.

Ce rendez-vous annuel se veut un ‘’cadre de dialogue pertinent entre le monde scientifique et le monde socioprofessionnel’’, a-t-il poursuivi, relevant que ‘’les pays les plus développés du monde sont ceux qui investissent le plus dans la recherche et l’innovation’’.

Le recteur de l’UIDT Mamadou Babacar Ndiaye a souligné l’actualité du thème que devront aborder les chercheurs pendant ces deux jours, disant attendre des ‘’échanges de très haut niveau’’. ‘’Nous attendons que les conclusions des travaux nous soient communiqués dans la meilleurs délais, pour qu’on puisse en tirer le meilleur parti’’, a-t-il dit.

Créée en 2019, la SPS est une société savante regroupant plus de 200 adhérents, notamment des enseignants chercheurs et des chercheurs, a indiqué son secrétaire général Sengane Mbodji. Elle est représentée dans les différentes universités du pays et dans la diaspora sénégalaise. La SPS est affiliée à la Société ouest-africaine de physique (SOAPHYS).

La SPS vise à contribuer à la politique de recherche du pays, a-t-il ajouté, notant qu’elle cherche à relever le défi de la vulgarisation de la physique, en ciblant des lycées-pilotes pour y mener des activités, de nature à ‘’susciter des vocations’’.

Dans chaque zone géographique du pays, ces activités sont prévues, en partant de l’université en place vers des lycées. Dans la zone centre, l’antenne de la SPS de l’Université Alioune Diop cible les lycées de Bambey, Bambey Sérère, Touba Toul. Le même travail de vulgarisation  se fait à Ziguinchor avec l’Université Assane Seck, et il est envisagé dans la zone ouest, de s’approcher du Lycée Malick Sy, a annoncé M. Mbodji.

Au-delà de l’organisation d’ateliers, de symposiums, la SPS fait des publications dans le journal de la SOAPHYS, a renseigné Sengane Mbodji, non sans exprimer le besoin de cette société savante d’être accompagnée par les pouvoirs publics, pour mieux accomplir sa mission.

ADI/AB/SBS/OID

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