SIMA : les organisateurs satisfaits de la première édition
SIMA : les organisateurs satisfaits de la première édition

SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS

Dakar, 18 nov (APS) – Le comité de pilotage du Salon international des médias d’Afrique (SIMA) a dressé, mardi, un bilan satisfaisant de la première édition tenue en octobre dernier à Dakar.

“Sans faire de l’autosatisfaction, on peut dire que le pari a été tenu”, a déclaré le coordonnateur général du SIMA, en parlant de la première édition qui s’est déroulée du 27 au 30 octobre, sur le thème “L’Afrique face aux nouveaux enjeux des médias”.

“Le pari d’abord de la participation [a été tenue], une participation de qualité avec près de 24 pays qui étaient-là. La cérémonie d’ouverture avait enregistré plus de 700 participants avec 61 invités officiels”, a souligné Matar Silla.

Il s’exprimait lors d’un point de presse pour faire le bilan de la première édition du SIMA, une initiative selon lui “nécessaire, parce qu’il est important dans un pays comme le Sénégal […] d’avoir un évènement qui puisse être un rendez-vous professionnel qui concrétise l’intégration africaine”.

SIMA : les organisateurs satisfaits de la première édition

Pour Matar Silla, le SIMA peut aspirer à devenir un évènement continental à l’image du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Il mérite d’être inscrit à l’agenda culturel africain, a-t-il dit.

“Ce salon avait une ambition continentale. C’était une édition pionnière en Afrique, donc le défi était osé. Nous avons voulu présenter un espace de convergence entre les professionnels des médias, des institutions publiques, des partenaires techniques”, a relevé le coordonnateur général de la manifestation.

La préparation d’un tel évènement a pris 15 mois au comité de pilotage constitué de 53 membres dont quatre membres du comité scientifique, selon Matar Silla.

Il a également évoqué “les participations remarquables” et les thématiques développées à travers les 12 panels et deux “masterclass” démontrent à ses yeux la transversalité de l’approche et la nécessité de prendre en compte tous les paramètres relatifs au secteur des médias.

Matar Silla a précisé que le SIMA a été organisé sans une subvention de l’Etat qui prévoit des efforts pour la prochaine édition.

“La première édition a coûté près 150 millions FCFA. C’est 50 millions de nos efforts propres, 50 millions de RSF [Reporters sans frontières] et 50 millions de la GIZ, la coopération allemande. Le service d’interprétariat a été mis à disposition par le Think-tank Afrikajom center”, a-t-il détaillé.

En terme de perspectives, Matar Silla suggère l’institutionnalisation d’un marché des médias, de même que la mise en place d’un réseau africain de journalistes et la création d’un répertoire des médias, voire un observatoire des média d’Afrique.

SIMA : les organisateurs satisfaits de la première édition

Le directeur général de la Maison de la Presse, Sambou Biagui, a mis l’accent sur la dimension fédératrice de cette activité qui sera inscrite à l’agenda du ministère des Affaires étrangères.

“Le SIMA a été une véritable plateforme de convergences pour les médias africains et internationaux permettant d’échanger, de partager des expériences et de renforcer la coopération dans notre secteur”, a-t-il dit.

A l’en croire, le SIMA a permis de mettre en valeur le potentiel médiatique du continent africain, tout en renforçant “la visibilité” des talents locaux.

Il a également permis de renforcer leur ”capacité à innover dans un environnement numérique en constance évolution”, qui nécessite que l’Afrique “ait son propre narratif”, a conclu M. Sambou.

FD/ADL/BK