Thiès, 22 déc (APS) – Le Collège des jeunes du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux du Sénégal (CNCR) et le Conseil national de la jeunesse du Sénégal en collaboration avec le ministère de l’Agriculture de la sécurité alimentaire, ont organisé vendredi à Thiès, une consultation nationale dans le cadre du processus de révision de la loi agrosylvopastorale (LOASP) et halieutique, a constaté l’APS.

‘’Le référentiel Sénégal 2050 a mis au centre de ses préoccupations les jeunes », a fait savoir le ministre secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, Alpha Bâ.

“Quelles que soient les politiques publiques que nous voulons engager, les réflexions que nous voulons mettre en œuvre, si les jeunes ne sont pas au centre, on aura échoué“, a-t-il dit.

La première raison est que l’actuelle revendication phare des Sénégalais s’articule autour de la nécessité de satisfaire la demande sociale portée par les jeunes, a relevé l’officiel. La deuxième est qu’ “en 2050 selon les statistiques, la population sénégalaise sera à 30 millions et sur ce chiffre, 70% auront moins de 25 ans’’.

D’où la place centrale que doivent occuper les jeunes, en tant que “cible prioritaire“, dans les réflexions à mener, a indiqué le secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan.

‘’Il est heureux de voir ici le Collège des jeunes du CNCR et le Conseil national de la jeunesse », s’est-il réjoui.

Le président du Conseil national de la jeunesse du Sénégal, Khadim Diop s’est inscrit dans le même sillage, se montrant conscient du rôle crucial que doivent jouer les jeunes dans la définition des politiques publiques, vu leur proportion importante dans la population générale.

Ce qui justifie, à ses yeux, l’implication par le gouvernement et ses partenaires, de la jeunesse sénégalaise dans la révision de la Loi agrosylvopastorale et halieutique.

“En tant que jeunes, nous ferons des propositions, surtout par rapport à la participation des jeunes, mais aussi par rapport à (leur) implication dans la création de richesses à travers l’agriculture“, a assuré, M. Diop, qui ambitionne de voir l’émergence d’une “jeunesse créatrice de richesses »

BT/ADI/AKS

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