Dakar, 7 mai (APS)- Le directeur de l’Institut de population, développement et santé de la reproduction, Mamadou Sall a relevé, samedi, que les maladies dites ”zoonoses”, se transmettant de l’animal à l’homme, ”seront de plus en plus importantes dans le futur”, appelant ainsi les Etats à davantage ”soutenir” les recherches afin d’élaborer des ”mesures anticipatives” pour faire face à ces éventuelles maladies.

”Il y a de plus en plus d’interactions entre l’homme et la nature, l’empreinte écologique est de plus en plus importante et c’est cette forte empreinte écologique qui est à l’origine de l’apparition de ces maladies qu’on appelle les zoonoses, c’est-à-dire des maladies qui ont franchi la barrière des espèces, qui quittent le monde animal pour venir chez les humains”, a expliqué le spécialiste au cours d’un déjeuner-débat qui a réuni des chercheurs et des décideurs politiques.

La rencontre organisée samedi a notamment porté sur le thème: ”la résilience des systèmes de santé face aux maladies émergentes et ré-émergentes”.

Selon Mamadou Sall, ”ces maladies seront de plus en plus importantes dans le futur”. D’où l’importance, insiste-t-il, pour ”les Etats de soutenir les recherches afin d’élaborer des mesures anticipatives pour faire face à ces éventuelles maladies”.

L’universitaire note que ”les sociétés qui marchent vers la modernité seront de plus en plus exposées à des risques sanitaires”.

Dans cette perspective, le directeur de l’IPDSR a indiqué que quelque ”70% des maladies émergentes et ré-émergentes sont des pathologies zoonoses”, c’est à dire des maladies qui quittent le monde animal pour celui humain, soit par contact directe ou par le biais de vecteurs.

ABD/SMD

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