Kolda, 14 août (APS) – L’Association nationale des aires du patrimoine communautaire du Sénégal (ANAPAC), par la voix de son président, préconise la promotion des méthodes traditionnelles de conservation communautaire de l’environnement pour préserver la biodiversité et protéger l’environnement.

« Il faut promouvoir les systèmes, méthodes traditionnelles de conservation communautaire de l’environnement pour préserver la biodiversité et assurer une protection durable de l’environnement », a déclaré Maguette Diaw.

Les membres de l’ANPAC étaient réunis lundi à Kolda (sud) pour faire un bilan de leurs activités au cours des trois dernières années et procéder au renouvèlement du bureau de l’association.

Les méthodes de conservation communautaire de l’environnement sont des « formes de conservation léguées par nos parents et qui permettaient de protéger les ressources environnementales et également de retrouver une biodiversité dans nos forêts et parcs », a souligné Maguette Diaw.

Cela se traduisait notamment par un certain nombre d’interdits, dit-il. Par exemple, « une forêt sacrée doit être protégée et personne ne devait s’y aventurer ou la détruire. » « Il y avait également le cas des totems », qui se traduisait par le fait qu’il était interdit à certaines ethnies de  tuer ou consommer « certains animaux ».

Selon le président de l’Association nationale des aires du patrimoine communautaire du Sénégal, revenir à ces méthodes et les promouvoir au sein des populations reste « une des solutions durables pour la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité dans les forêts et parcs. »

« Pour la bonne conservation, la protection de l’environnement et de la biodiversité, il faut valoriser, promouvoir et vulgariser ces méthodes communautaires. C’est une des missions de notre association qui est présente dans toutes les régions du Sénégal », a indiqué Maguette Diaw.

« C’est avec ces méthodes que nous pouvons espérer aller vers l’atteinte de l’objectif 30×30 qui vise la préservation et la protection de la biodiversité dans les années à venir », a-t-il conclu.

Cet objectif international vise à protéger 30% des terres et 30% des océans d’ici 2030, par des aires protégées ou d’autres mesures de conservation efficace par zone.

MG/BK/ASG

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