Kaffrine, 8 mai (APS) – Le volet psycho-social représente le maillon faible dans la chaine de prise en charge des violences basées sur le genre (VBG) , a déploré, mercredi, l’assistante sociale, Thiam Sarr Camara.

”Le maillon faible de la chaine de prise en charge des violences basées sur le genre, c’est l’absence du volet psycho-social”, a t-elle déclaré au terme d’une session de renforcement de capacités des acteurs de la chaine de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre.

La rencontre était présidée par l’adjointe au gouverneur en charge des Affaires administratives, Aïssatou Ndiaye Diallo, en présence des représentants de l’Agence belge de développement(Enabel) et d’autres acteurs.

Selon l’experte associée au Centre régional de formation de recherche et de plaidoyer en santé de la reproduction de Dakar, la victime de VBG peut déposer une plainte, mais sur le plan psycho-social, ”on n’a pas cette culture d’aller vers des psychologues ou bien d’accompagner cette victime pour une réinsertion sociale, afin qu’elle redevienne membre à part entière de sa famille ou de sa communauté”, a t-elle relevé.

Pour Ndéye Sylla, directrice régionale de la famille, la région de Kaffrine a un taux de prévalence de cas de violences basées sur le genre estimé à 53 %, soulignant que le phénomène est beaucoup plus accentué en milieu rural qu’en zone urbaine.

”Nous constatons dans le monde rural beaucoup de cas de violences basées sur le genre, qui ne sont pas signalés”, a-t-elle indiqué.

CTS/OID

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