SENEGAL-SANTE-FINANCEMENT
Dakar, 4 nov (APS) – Le Sénégal a bénéficié de près de 380 milliards FCFA du Fonds mondial de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme depuis 2004, soit plus de 574 millions de dollars en subventions, a-t-on appris mardi du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ibrahima Sy.
”Depuis 2004, le partenariat entre le Sénégal et le Fonds Mondial s’est construit sur la confiance, la transparence et la performance. À ce jour, notre pays a bénéficié de plus de 574 millions de dollars américains en subventions, soutenant à la fois la lutte contre le VIH, la tuberculose, le paludisme, ainsi que le renforcement du système de santé”, a déclaré M. Sy.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique prenait part, au nom du gouvernement, à la réunion de haut niveau sur l’alignement des financements du Fonds mondial aux systèmes nationaux de gestion des finances publiques. Cette rencontre se tient du 4 au 7 novembre à Dakar.
Selon Ibrahima Sy, pour le cycle 2024-2026, le Sénégal et le Fonds mondial ont signé un nouvel accord de financement de 81 millions d’euros avec plus de 40,1 millions déjà décaissés.
”Ces ressources sont déterminantes pour renforcer nos capacités et améliorer l’accès équitable aux soins de santé sur l’ensemble du territoire” sénégalais, a-t-il commenté.
Selon Ibrahima Sy, grâce à cet appui, des résultats significatifs ont été enregistrés dans l’accès aux soins de santé et la lutte contre les maladies.
”Dans la lutte contre le VIH/SIDA, plus de 36 000 personnes bénéficient d’un traitement antirétroviral, 100 % des patients tuberculeux séropositifs sont sous ARV et plus de 94 % des femmes enceintes séropositives ont reçu un traitement préventif durant leur grossesse”, a-t-il relevé.
Il ajoute que dans le cadre de la lutte contre la tuberculose, “plus de 17 000 patients ont été diagnostiqués et traités”, sans compter que “plus de 11,2 millions de moustiquaires imprégnées ont été distribuées en 2025 et 95 % des cas suspects ont bénéficié d’un test parasitologique”.
Il s’y ajoute le renforcement des services de santé communautaire par l’intégration des trois maladies à d’autres services essentiels, notamment la santé maternelle et infantile.
”Nous poursuivons également l’installation de sept centrales d’oxygène et de six incinérateurs modernes, illustrant notre engagement pour un système de santé plus fort et plus résilient”, a conclu Ibrahima Sy, en parlant des progrès réalisés dans le secteur.
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