Diamniadio, 28 nov (APS) – Le directeur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) a souligné, mardi à Diamniadio, la nécessité de disposer de solutions technologiques innovantes en vue de relever les défis liés à la santé humaine.

‘’La santé humaine est confrontée à des défis dans les pays en développement. Pour les relever, il est nécessaire de disposer de solutions technologiques innovantes. Des solutions qui doivent être mises en œuvre de manière durable dans nos pays à faible ressources’’, a déclaré le professeur Souleymane Mboup.

Il prenait part à la première biennale de la recherche, de l’innovation et de l’industrialisation en Afrique (Brii) couplée à l’édition 2023 du Prix Macky Sall pour la recherche.

La Biennale est marquée par la tenue d’un colloque international sur les stratégies de développement de la médecine nucléaire au Sénégal qui se tient du 28 au 30 novembre à l’Université Amadou Moctar Mbow de Diamniadio (UAMM).

‘’Dans ce contexte que l’Iressef serait pionnier d’une collaboration sur des approches innovantes pour soutenir la santé publique et améliorer l’accès aux services de santé. Ceci en créant un Centre commun de recherche, d’innovation technologique et d’enseignement’’, a-t-il expliqué.

Selon le directeur de l’Iressef, ce centre a permis de développer plusieurs produits dédiés à l’utilisation des services sanitaires dans notre contexte parmi lesquels, on peut citer des drones autonomes, des solutions intelligentes de télémédecine.

‘’Une des activités phares de ce plan stratégique 2024-2032 pour la recherche et l’innovation, c’était l’organisation de cette présente biennale’’, a-t-il indiqué.

‘’Nous souhaitons que cette biennale de Dakar sur la recherche et l’innovation et de l’industrialisation soit désormais inscrite en lettres d’or sur l’agenda national et international à l’instar du Fespaco pour le cinéma’’, a déclaré le professeur Souleymane Mboup.

Adama Diarra, représentant de la délégation ivoirienne, a pour sa part défendu que la biennale adresse des solutions aux problèmes auxquels font face nos pays en matière de recherche et d’innovation. Dans ces pays,  »seul 1% du PIB est attribué à la recherche’’, a-t-il rappelé.

‘’Le gros financement émane du secteur privé d’où l’intérêt de vulgariser ces genres d’initiatives comme le Prix Macky Sall pour la recherche’’, a t-il plaidé.

NSS/OID

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