SÉNÉGAL-ECONOMIE
Toubacouta, 15 juil (APS) – Des femmes membres de Groupements d’intérêt économique (GIE) de Niodior, Djilor et Toubacouta ont bouclé, mardi, une formation visant à renforcer leurs compétences techniques en ostréiculture, dans l’optique d’une meilleure préservation de la mangrove.
Les participantes, au nombre de 30 personnes, appartiennent à neuf GIE de ces trois arrondissements du département de Foundiougne.
La formation dont elles ont bénéficié a duré trois jours, sous l’égide de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), en partenariat avec l’Organisation internationale du travail (OIT) et grâce à un financement de la coopération allemande.
“L’huître est très prisée dans le delta du Saloum. Il était important d’appuyer ces femmes, qui maitrisent toute la chaîne de production en allant de la cueillette, la transformation jusqu’à la vente”, a déclaré le chef de la division production de l’ANA et point focal du projet OIT, Médoune Sambou.
Il a souligné la nécessité de former les femmes productrices sur des solutions alternatives pour faire face à la raréfaction des huîtres et au changement climatique.
“Elles [les femmes formées] peuvent se lancer dans l’élevage d’huîtres et d’arches en utilisant des infrastructures qui permettent de faire le captage, faire la transformation tout en préservant la ressource”, a ajouté M. Sambou.
Sur le long terme, l’objectif est de mettre en place des fermes à huîtres et à arches pour un meilleur accompagnement des femmes productrices dans le delta du Saloum.
“Nous voulons adopter une approche intégrée et participative, débutant par l’identification et la validation des sites pour les parcs à huîtres et à arches, ainsi que par le recensement des besoins en équipements, afin de renforcer durablement les filières conchylicoles dans le delta du Saloum”, a indiqué Médoune Sambou.
Cette session de formation a également permis de mettre le focus particulier sur les techniques de confection de pochons et de guirlandes.
SDI/BK/ADL/HK
