Matam : le Code de l’aquaculture présenté aux professionnels de la pêche et aux investisseurs
Matam : le Code de l’aquaculture présenté aux professionnels de la pêche et aux investisseurs

SENEGAL-PECHE

Matam, 17 nov (APS) – Le Code de l’aquaculture a été présenté, lundi, à des professionnels de ce sous-secteur de la pêche et à des investisseurs de la région de Matam (nord).

‘’Le Code de l’aquaculture vient à son heure. De plus en plus, dans la région, des personnes s’intéressent à l’aquaculture, sans savoir comment y investir. Le Code de l’aquaculture vient résoudre ce problème. Pour mener une activité, il faut bien connaître les textes réglementaires et législatifs qui l’encadrent’’, a expliqué Toumany Macky Mané, l’inspecteur régional de la surveillance des pêches de Matam.

La vulgarisation du document qui règlemente l’activité aquacole au Sénégal va permettre aux professionnels locaux de ce sous-secteur de la pêche de bien mener leurs activités, a-t-il dit.

M. Mané intervenait à un atelier de présentation du Code de l’aquaculture, une rencontre organisée par l’Agence nationale de l’aquaculture.

La région de Matam a d’importantes ressources piscicoles, a-t-il signalé, ajoutant que des investisseurs originaires de cette partie du pays et vivant à l’étranger s’intéressent de plus en plus à ce sous-secteur de la pêche.

‘’Matam fait partie des trois premières régions en termes de potentialités piscicoles. Mais depuis quelque temps, on assiste à une raréfaction des ressources’’, a relevé l’inspecteur régional de la surveillance des pêches.

La région de Matam dispose d’une centaine de plans d’eau propices à l’aquaculture et susceptibles d’être valorisés, selon Toumany Macky Mané.

L’ingénieur en aquaculture Jean-Marie Sambou, représentant du Projet de gestion des ressources naturelles au Sénégal, espère que l’aquaculture va connaître son ‘’essor’’ dans cette région, si le Code de l’aquaculture est bien utilisé.  

‘’Ce sous-secteur intéresse beaucoup de personnes’’, a observé M. Sambou en intervenant à l’étalier.

‘’Nous allons faire en sorte que les acteurs concernés s’approprient le Code de l’aquaculture’’, a-t-il ajouté.

Une deuxième phase de vulgarisation du Code de l’aquaculture sera mise en œuvre pour permettre aux services techniques régionaux de l’État de se familiariser avec ce document, selon M. Sambou.

AT/AKS/ESF