Matam, 21 fév (APS) – Quelque 17 cas de feux de brousse ont été enregistrés depuis le début de l’année sur une superficie de 251,5 hectares, a t-on appris, mercredi, de l’Inspecteur régional des Eaux et Forêts de Matam, le Commandant Daouda Ndiogou.

”En 2024, nous avons enregistré un total de 17 cas de feux de brousse pour une superficie brûlée de 251, 5 hectares”, a-t-il dit au cours d’un entretien avec l’APS.

L’Inspecteur Ndiogou a précisé que les départements de Kanel et de Ranérou sont les deux zones qui souffrent le plus des cas de feux de brousse.

Daouda Ndiogou est également revenu sur le bilan des feux de brousse des quatre dernières années.

Selon lui, 39 cas ont été enregistrés en 2020 pour 8183 ha de superficies brûlées, 42 en 2021 pour 2450 ha perdus, 44 en 2022 pour des pertes en superficie de 697 ha et 71 cas causant 2050 ha brûlés.

Pour faire face à ce fléau, l’Inspection régional des Eaux et Forêts de Matam dispose de six unités mobiles dans le cadre de la lutte active, soit deux unités par département, a indiqué M. Ndiogou. ”Cela va nous permettre de faire face aux feux”, a t-il dit.

200 km de pare-feux ouverts, 212 comités de lutte créés

Contre ce fléau, il y a la lutte préventive qui ”consiste à sensibiliser, informer la population sur les causes et les conséquences des deux de brousse”, a expliqué l’IREF.

Il a annoncé la mise en place de pare-feux en collaboration avec des partenaires comme le Programme régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS) et le Programme d’appui au développement agricole et l’entrepreneuriat rural (PADAER). Au total, 200 km de pare-feux ont été mis en place.

”Ils vont nous permettre, s’il y a un feu, d’éviter sa propagation”, a t-il expliqué.

Des comités de lutte contre les feux de brousse ont été également installés dans les villages pour permettre ”de réagir rapidement”, a t-il indiqué, faisant état de l’existence de 212 comités.

Il a soutenu qu’avec le PADAER, 10 comités ont été équipés, d’autres ont reçu des équipements des collectivités territoriales comme à Ranérou.

L’IREF a aussi déploré le manque d’implication de plusieurs collectivités territoriales de la région de Matam dans la lutte contre les feux de brousse.

Il les invite à s’impliquer d’avantage dans la sensibilisation et le plaidoyer.

AT/OID/AKS

Dans la même rubrique
Charger plus dans Dépêches

Voir aussi...

SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Il n’y a pas de migrants sénégalais dans le désert marocain (consul)

Dakar, 10 mai (APS) – Babou Sène, le consul général du Sénégal à Dakhla, ville située dans…