Maladies rénales : à Louga, Ndèye Nguénar Mbodj expose les préoccupations des malades
Maladies rénales : à Louga, Ndèye Nguénar Mbodj expose les préoccupations des malades

SENEGAL-SANTE

Louga, 13 mars (APS) – La cherté des médicaments et l’accès aux soins figurent parmi les préoccupations des patients atteints de maladies rénales, a souligné, jeudi, la gouverneure de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj, à l’occasion de la Journée mondiale du rein.

“J’ai entendu le plaidoyer des patients sur le coût élevé des médicaments et la nécessité d’un meilleur accompagnement. Je vais porter leurs doléances aux autorités”, a-t-elle déclaré.

Ce faisant, elle a rappelé que la maladie rénale chronique constitue un “véritable fardeau économique et social” pour tous les pays du monde, dont le Sénégal.

Venue représenter le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, à la cérémonie, Ndèye Nguénar Mbodj a assuré que des mesures sont en cours pour améliorer la prise en charge des malades.

Selon les données officielles, le Sénégal enregistre chaque année plus de 1 000 nouveaux cas d’insuffisance rénale chronique.

Elle a précisé que “les statistiques hospitalières font état de 1000 patients suivis, avec un taux d’enrôlement de 10% et une mortalité de 12%”.

“Ce taux d’enrôlement est trop faible par rapport à la demande”, a déploré la gouverneure, insistant sur “l’importance de la prévention à travers des mesures hygiéno-diététiques”.

Elle a rappelé que plusieurs initiatives ont été prises par l’Etat, dont la gratuité totale de la dialyse dans les structures publiques et la signature de conventions avec des centres privés.

Des défis majeurs devront cependant être relevés, a affirmé la cheffe de l’exécutif régional. Elle a cité à ce propos “l’apurement des listes d’attente pour la prise en charge des patients et la subvention des médicaments”.

“La prise en charge des maladies rénales coûte cher. Un patient peut dépenser plus de 10 millions de francs CFA par an”, a indiqué Mme Mbodj.

Elle a annoncé que “des discussions sont en cours pour alléger ce fardeau financier”, notant que la transplantation rénale, bien que récemment pratiquée au Sénégal, reste encore limitée.

“Cette question est en cours d’examen, car elle demande beaucoup de moyens”, a reconnu Mme Mbodj.

Elle a appelé à “une mobilisation accrue des partenaires au développement pour renforcer la lutte contre cette maladie”.

Selon elle, les associations de patients, comme l’Association des insuffisants rénaux du Sénégal (ASUR), jouent un rôle clé dans la sensibilisation et l’accompagnement des malades.

La gouverneure a salué “leur engagement et réaffirmé la volonté des autorités de collaborer avec tous les acteurs pour améliorer la prise en charge des maladies rénales”.

DS/ASG/HK/BK

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