Louga, 24 juil (APS) – Le coordonnateur du programme Feed the future sustainable intensification innovation lab (SIIL), Aliou Faye, a préconisé, mercredi, la création d’un marché viable pour le mil dans la région de Louga, afin d’assurer sa durabilité et sa croissance continue.

“Si nous parvenons à créer un marché dynamique pour le mil, nous augmenterons inévitablement sa production, alors nous devons développer un marché viable pour le mil dans la région de Louga, pour assurer sa durabilité et sa croissance continue”, a-t-il déclaré.

Aliou Faye s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un atelier sur l’intensification de la production agricole.

Pour faciliter le retour de la culture du mil dans la région de Louga, M. Faye a insisté sur “la nécessité de soutenir activement cette initiative, en garantissant un soutien continu et en encourageant l’innovation pour maximiser l’utilisation du mil à travers divers secteurs”.

“Notre objectif est de maximiser la production agricole tout en préservant les ressources naturelles essentielles pour assurer une sécurité alimentaire durable”, a-t-il fait valoir.

C’est pourquoi, a t-il expliqué, ”nous devons mettre l’accent sur la création de produits dérivés diversifiés et de haute valeur ajoutée à partir du mil, en vue de stimuler la production agricole locale”.

”Nous avons au Sénégal une augmentation exponentielle de la population, passant de 3 millions en 1975 à 18 millions en 2023, avec des terres cultivables stagnantes, voire en diminution”, a-t-il relevé.

Le projet envisagé vise à non seulement renforcer la sécurité alimentaire en augmentant la production de mil mais aussi, à créer des opportunités économiques durables pour les agriculteurs locaux.

En créant un marché robuste et diversifié pour le mil, Aliou Faye et son équipe espèrent “transformer positivement l’agriculture dans la région de Louga et dans le reste du pays”.

“Nous observons déjà des effets tangibles, comme le retour des cultures traditionnelles telles que le mil Sanio dans certaines régions comme Fatick”, a-t-il dit, soulignant “l’importance de l’adaptation et de l’innovation dans notre approche agricole.”

En termes de solutions concrètes, les participants à cet atelier ont également abordé “l’optimisation des pratiques agricoles, y compris l’utilisation de techniques durables et l’intégration de cultures résilientes aux changements climatiques”.

M. Faye a rappelé que “c’est en 2016 que le programme a été financé par l’USAID dans ses laboratoires d’innovation”, soulignant que “sur la période 2017-2020, nous étions six pays dans le monde”.

“A la fin de l’année 2016, ils ont fait une certaine évaluation, qui a conclu que le Sénégal était le seul pays qui a été retenu en Afrique. Pour moi, c’est un succès, un succès total”, a-t-il magnifié.

DS/OID/SBS/ASB

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