Ziguinchor, 24 fév (APS) – L’Organe de régulation du système de récépissé d’entrepôt de marchandises s’est fixé pour 2025 l’objectif de produire 180 mille à 200 mille tonnes d’anacarde, contre 150 mille l’année dernière, a appris l’APS de son directeur général, Issa Wade.

« Cette année, nous voulons mieux accompagner les acteurs de la filière anacarde afin de les aider à disposer davantage de financements. En cela, il est prévu un objectif de production de 180.000 à 200.000 tonnes d’anacarde durant cette campagne de commercialisation de la filière anacarde », a déclaré le directeur général de l’ORSRE.

Il s’exprimait, lundi, à Ziguinchor, en marge d’un atelier consacré à la mise en œuvre d’une activité promotionnelle du système de récépissé d’entrepôt à l’occasion la campagne de commercialisation de la noix de cajou dans cette région du sud du pays.

Outre des responsables de la gestion d’entrepôt, des représentants de banques et d’institutions de microfinance ont pris part à cette rencontre organisée de concert avec l’ONG Shelter For Life International, dans le cadre de la préparation de la campagne de commercialisation de l’anacarde pour l’année 2025.

Cet atelier visait essentiellement à « évaluer, ajuster et améliorer le dispositif qui avait été mis en place auprès des organisations de producteurs, tout en jetant les bases des orientations stratégiques et des objectifs de l’ORSRE pour la filière anacarde en 2025 », a expliqué Issa Wade.

Il visait également, selon lui, à mettre en place un « cadre de contractualisation entre acteurs (producteurs, commerçants, transformateurs) afin de garantir le bon dénouement des financements sur récépissé d’entrepôt et de réduire considérablement les risque de mévente ».

« L’année dernière, on avait obtenu un objectif qui équivaut à 150.000 tonnes d’anacarde pour une valeur de 95 milliards de francs CFA », a rappelé Issa Wade.

Le commissaire aux enquêtes économiques a relevé que, pour cette année, l’objectif sera beaucoup plus axé sur la transformation de près de 30% des produits locaux, notant qu’à l’heure actuelle cette transformation est de l’ordre de 6%.

« Nous voulons que les producteurs locaux s’investissent dans la transformation de nos matières premières pour créer plus d’emplois et de la valeur ajoutée », a insisté le directeur général de l’Organe de régulation du système de récépissé d’entrepôt de marchandises.

Il a réaffirmé l’engagement de sa structure d’aller vers un renforcement des capacités des acteurs de la filière en matière de stockage et de conservation des produits locaux.

MNF/SMD/ASG

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