SENEGAL-HYDRAULIQUE

Louga, 26 juil (APS) – L’Ong ”GRET”, à travers la troisième phase de son projet Gestion intégrée des ressources en eau locale (GIREL), œuvre à renforcer la participation des femmes au sein des comités communaux de l’eau dans les régions de Thiès et Louga, a indiqué la responsable du projet GIREL, Aïssatou Fall.

Ce programme vise à ‘’outiller les femmes par des formations de renforcement de capacités’’, afin de leur permettre de mieux jouer leur rôle dans la gouvernance locale de l’eau, a-t-elle indiqué à des journalistes à l’issue d’un atelier d’échanges consacré aux inégalités hommes -femmes à Louga.

‘’Je suis ici aujourd’hui de la part de l’ONG GRET, au niveau du projet GIREL, pour son volet Empower Women. Ce volet spécifique vise à accompagner les femmes dans le cadre des comités communaux de l’eau, car on remarque qu’il y en a très peu, et celles qui y sont participent rarement ou restent en retrait lors des ateliers’’, a-t-elle expliqué.

Elle a souligné que c’est la raison pour laquelle ”on a commencé, il y a un mois, avec un premier atelier de formation sur les concepts Empower Women (autonomiser les femmes), genre, inégalités des sexes, parité et sexe’’.

‘’Un deuxième atelier s’est tenu cette semaine, consacré aux échanges aux inégalités hommes-femmes au profit des bénéficiaires des communes de Guène Sarr, Léona, Kébémer et Goumba Guéoul’’, a-t-elle ajouté.

‘’Cet atelier nous permet de faire un diagnostic des difficultés que rencontrent les femmes dans les communes, que ce soit pour exercer leurs activités ou pour accéder à l’eau dans leurs foyers. A partir de là, nous allons élaborer une feuille de route avec des actions concrètes’’, dit-elle.

Selon Mme Fall,  dans chaque commune, une vingtaine de femmes vont bénéficier du projet à travers un accompagnement et des formations.

L’objectif final est que ces femmes puissent intégrer les conseils communaux de l’eau, occuper leurs places et porter la voix de la gent féminine dans ces instances.

‘’Nous intervenons dans cinq communes de la région de Thiès et neuf dans la région de Louga’’, a-t-elle rappelé.

‘’Grâce à la méthode participative de la calebasse à parole, les participantes ont pu partager leurs expériences, identifier les inégalités qu’elles vivent, en analyser les causes et proposer des solutions concrètes’’, fait-elle valoir.

DS/FKS/ASG