Thiès, 14 fév (APS) – Des acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral de la région de Thiès (ouest) ont proposé la création d’un fonds d’aménagement pastoral et la réadaptation de la fourrière animale. Ils prenaient part, jeudi, à une rencontre sur la révision de la Loi agrosylvopastorale (LOASP), au cours de laquelle des thématiques sur l’eau, l’énergie, les forêts, la terre, ont été abordées. S’adressant à la presse en marge de cette rencontre, Astou Diaw Camara, membre du comité chargé de la révision de la LOASP, a indiqué que le Code pastoral promulgué en 2023 n’avait pas encore de décret d’application. ‘’Quand on lit ce code pastoral, on retombe encore sur des grands principes, sur des dispositions qui responsabilisent parfois les collectivités locales, parfois les organisations professionnelles, parfois l’État, parfois les sous-préfets, la gendarmerie », a relevé Mme Camara, directrice du bureau d’analyse macroéconomique de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA). Vu ce manque de précision sur comment opérationnaliser ce code et avec quelles ressources, il a été retenu que le décret d’application devant aider à la mise en œuvre de ce document doit aborder la question de son financement. « Nous avons échangé sur la nécessité d’avoir un fonds d’aménagement pastoral », a dit Mme Camara. Le Code Pastoral est un des mécanismes prévus par la LOASP pour préciser davantage les modes d’opérationnalisation de la sécurisation foncière, a laissé entendre la responsable. ‘’Qui dit foncier pastoral, dit accès à des ressources à la fois en eau et en fourrage, mais comment légiférer sur les voies de passage, les pistes de transhumance, les relations entre les agriculteurs et les éleveurs », a souligné Astou Diaw Camara. Après que la LOASP a énoncé les grands principes comme la nécessité de reconnaître l’élevage pastoral comme une forme de mise en valeur, explique-t-elle, le besoin d’avoir un code précisant davantage comment le rendre opérationnel, se faisait sentir. ‘’Aussi, nous avons réfléchi sur ce qu’on appelle la fourrière », a poursuivi Mme Camara, qui rappelle que l’Etat du Sénégal avait institué la fourrière pour résoudre la question des animaux en divagation, « qui peuvent parfois poser problème à des agriculteurs ou même à des éleveurs ». Précisant qu’il s’agit là d’un dispositif qui « date de très longtemps », elle a souligné la « nécessité de le réadapter au contexte ». « Donc, il y a un décret d’application spécifique à la fourrière animale, qui précise les responsabilités de chacun », a informé Astou Diaw Camara. BT/ADI/HB/ASB/OID
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