Les journaux commentent la décision du Conseil constitutionnel sur la loi interprétative de la loi d’amnistie  
Les journaux commentent la décision du Conseil constitutionnel sur la loi interprétative de la loi d’amnistie  

SENEGAL-PRESSE-REVUE

Dakar, 24 avr (APS) – Le décision du Conseil constitutionnel sur la loi interprétative de la loi d’amnistie, est largement commentée par les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

Le Conseil constitutionnel a jugé, “contraire à la Constitution” l’article premier de la loi portant interprétation de la loi d’amnistie, adoptée le 2 avril dernier par l’Assemblée nationale.

“L’article premier de la loi n° 08/2025 adoptée par l’Assemblée nationale en sa séance du 2 avril 2025 est contraire à la Constitution”, peut-on notamment lire dans la décision de cette haute juridiction dont l’APS a obtenu une copie, mercredi.

‘’Les Sages freinent Pastef’’, titre WalfQuotidien. Le journal souligne que ‘’l’euphorie des députés de Pastef aura été de courte durée. Saisi par les députés de l’opposition, le Conseil constitutionnel a rejeté la loi portant interprétation de la loi d’amnistie portée par le député Amadou Ba du parti au pouvoir’’.

‘’Les cinq sages adoptent le camouflet’’, note L’As à sa Une, indiquant que’’ la juridiction a donné raison aux vingt-quatre députés qui ont saisi le Conseil constitutionnel pour faire déclarer le texte contraire à la constitution, à la suite du vote de la loi d’interprétation de la loi d’amnistie le 2 avril’’.

‘’Les sages retoquent Pastef et Amadou Bâ’’, affiche de son côté Les Echos. ”L’opposition parlementaire vient de compter sa première victoire face à la majorité’’, commente le journal.

‘’Elle avait rassemblé la quasi-totalité de ses forces pour attaquer la loi d’interprétation portée par le député Amadou Ba devant le Conseil constitutionnel. Les sept sages dont cinq seulement ont pu siéger, ont livré leur décision, hier. Le Conseil constitutionnel a en effet accédé à la demande l’opposition en déclarant l’article premier de la loi portant interprétation de la loi d’amnistie, du 2 avril contraire à la Constitution. Les membres du Conseil ont néanmoins précisé que le principe de la non rétro activité des lois pénales plus sévères ne fait pas obstacle à la poursuite des faits tenus pour criminels’’, rapporte la publication dans ses colonnes.  

Selon L’Info, ‘’l’Opposition crie victoire’’, après la décision du Conseil constitutionnel déclarant la loi interprétative de la loi d’amnistie ”contraire à la Constitution”. 

Sud Quotidien écrit de son côté que ‘’les +5 sages+ récusent l’interprétation’’. ‘’Les cinq sages refusent toute interprétation d’une loi qui ne souffre d’aucune ambigüité. Par la même occasion, le juge constitutionnel a tenue à rappeler que certains crimes et autres tortures sont imprescriptibles parce que le Sénégal a signé et ratifié des traités et accords internationaux, contenus dans notre charte fondamentale et dans la déclaration des Droits de l’homme de 1789”, indique le journal.

Toutefois, précise Sud Quotidien, ”la clarté et la précision de cette décision sont diversement appréciées dans le landerneau politique où pouvoir et opposition sont toujours à couteaux tirés. Si le groupe Takku Wallu crie victoire, Pastef, par son président affiche sa satisfaction’’.

Ce qui fait dire à Vox Populi ‘’les Sages disent le droit, opposition, pouvoir et société civile crient chacun victoire et s’accusent mutuellement de manipulation’’, tandis que Le Soleil parle ‘’d’une décision diversement appréciée’’.

”Cette décision constitue un revers pour une certaine opposition”, déclare Ousmane Sonko, le président de Pastef, dans des propos rapportés par le journal.

”Le Groupe parlementaire Pastef-les patriotes prend acte et précise que les victimes ont droit à une réparation, ainsi que le rappellent les Sages”, informe le quotidien national, soulignant que ”des acteurs politiques saluent une victoire de la justice’’.

Sur le ”rejet” de la loi interprétative de la loi d’amnistie, par le Conseil constitutionnel, Le Quotidien affiche à sa Une : ‘’Une décision cent interprétations’’.

Le même journal a mis en exergue la procédure de mise en accusation de cinq ministres prévue par l’Assemblée nationale. ‘’Après les fonctionnaires et les fournisseurs, la deuxième vague de poursuites dans le cadre des Fonds force covid-19 arrive, avec la mise en traduction devant la Haute cour de justice’’, mentionne le journal.   

‘’L’Assemblée nationale enclenche la procédure de mise en accusation de cinq anciens ministres’’, indique La Tribune.

AB/ASB

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