SENEGAL-SANTE
Dakar, 28 juil (APS) – L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et les ministères sénégalais de la Santé et du Commerce ont entamé une évaluation du système national de contrôle des aliments au Sénégal, lundi, à Dakar, en vue de son renforcement.
‘’Il s’agit d’informer toutes les autorités compétentes concernées, les acteurs de la société civile et les autres parties prenantes’’, a expliqué Habib Ndiaye, conseiller technique au ministère de la Santé.
Cette initiative va servir en même temps à ‘’susciter leur engagement en faveur d’un soutien au programme FAO de renforcement du système national de contrôle des aliments’’, a ajouté M. Ndiaye.
L’évaluation se fait sur la base de plusieurs ‘’paramètres’’, à savoir la population, les industries, l’agriculture, etc., selon Patrick Bahal’okwibale, un agent de la FAO.
L’atelier d’évaluation du système national de contrôle des aliments au Sénégal est organisé dans le cadre d’un projet international de renforcement des normes de sécurité sanitaire des aliments au Burkina Faso, au Sénégal et d’autres pays du Sahel.
Il s’agit de recueillir les ‘’amendements et contributions’’ des parties prenantes et de discuter d’un plan d’action.
‘’La sécurité sanitaire des aliments est un pilier essentiel de la santé publique, de la croissance économique et du développement durable. Au Sénégal, l’agriculture, la pêche et la transformation alimentaire jouent un rôle vital dans notre économie’’, a expliqué le secrétaire général du ministère du Commerce, Aboubacar Sadikh Ndiaye.
Il juge nécessaire de ‘’veiller à ce que les aliments que nous produisons, commercialisons et consommons soient sûrs, sains et de qualité’’.
‘’Il est essentiel de renforcer notre dispositif de contrôle, de moderniser nos laboratoires et de sensibiliser les producteurs, les distributeurs et les consommateurs à l’importance de la sécurité alimentaire’’, a souligné Aboubacar Sadikh Ndiaye.
Il ajoute que ‘’la réglementation doit être strictement appliquée, et la conformité aux normes internationales encouragée’’.
Le secrétaire général du ministère du Commerce est d’avis que l’État doit continuer à investir dans la surveillance sanitaire des aliments, la recherche et la formation, ainsi que la sensibilisation des acteurs concernés.
KM/ESF