Dakar, 8 juin (APS) – Une convention de financement d’un montant d’un milliard de CFA a été signée, jeudi, à Dakar, entre le PROMISE et Taysir Finances SA au profit de l’emploi des jeunes et des femmes.

La convention a été signée par la chargée du programme de développement de la microfinance islamique, Néné Fatoumata Tall, et le directeur général de TAYSIR Finances SA, Mustapha Bati, en présence de son président de conseil d’administration, Papa Adama Cissé, de collaborateurs et d’invités.

La coordonnatrice de PROMISE, Néné Fatoumata Tall, a magnifié la signature de cette convention, soulignant qu’elle est ”une étape majeure” du programme dans le cadre de son soutien aux institutions financières locales.

Selon elle, le financement du PROMISE à Taysir Finances SA s’inscrit dans le cadre de la ligne moudharaba, qui est une formule de financement basée sur les principes de partage des bénéfices et des pertes. Cette formule renforce la rigueur et l’équité, valeurs essentielles de la microfinance islamique, signale-t-elle.

La signature de cette convention avec Taysir Finances est donc ‘’une preuve tangible de l’engagement du PROMISE dans la promotion de la microfinance islamique au Sénégal’’, a-t-elle dit, ajoutant qu’elle est l’illustration la plus parfaite de la confiance mutuelle entre PROMISE et Taysir Finances SA.

Néné Fatoumata Tall a lancé un appel aux autorités pour la mise en place de procédures plus adaptées entre la demande et l’obtention d’un agrément.

Elle a également remercié la Banque islamique de développement (BID), un des partenaires financiers du PROMISE qui a permis à son programme ‘’de décrocher un financement de 5,7 milliards de FCFA pour quatre institutions financières, dont PAMECAS et MECZY’’.

Taysir Finances SA, rappelle-t-elle, est la première institution financière sénégalaise à avoir reçu un agrément pour la microfinance islamique dans l’espace UEMOA.

De son côté, Papa Adama Cissé, le président du Conseil d’administration (PCA) de Taysir Finances SA, a souhaité que cette convention soit un boulevard pour l’ensemble des autres acteurs qui étaient jusque-là un peu réfractaires ou simplement timides à venir rejoindre l’écosystème islamique en soumettant leurs dossiers d’agrément.

Il a demandé aux autorités de supervision et de contrôle, notamment à la Direction de la réglementation et de la supervision des Système financiers décentralisés (DRS-SFD), la Banque centrale et le ministère en charge des finances, de permettre, pour cette nouveauté, un accompagnement flexible dans l’octroi des agréments.

Selon lui, cela va permettre la multiplication des acteurs afin de constituer un écosystème qui permettra de répondre aux besoins de ceux et de celles qui ne croient pas en la finance islamique.

AN/MD/ASG

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