SENEGAL-URBANISME
Dakar, 3 oct (APS) – L’ingénieur en aménagement du territoire et gestion urbaine Latgrand Ndiaye s’est réjoui du lancement du projet Dakar Métropole 2050, tout en relevant que ses promoteurs auraient pu davantage prendre en compte la dimension humaine d’une telle initiative.
Ce projet a été lancé début septembre dernier en présence du Premier ministre, Ousmane Sonko, dans le but de rendre la capitale sénégalaise moderne, verte et économiquement compétitive, selon le ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires.
“La présentation de l’initiative Dakar Métropole 2050 a permis d’avoir des éléments de planification prospective de notre capitale. La volonté de faire de Dakar un pôle moderne et équilibré est une très bonne chose”, a dit M. Ndiaye dans un entretien à l’APS.
Les promoteurs du projet ont mis en exergue “les projections en termes d’infrastructures et d’équipements”, mais les aspects humains, le comportement des Dakarois par rapport aux infrastructures à construire, “ne sont pas négligeables”, a relevé M. Ndiaye.
“Il faudrait s’y prendre à l’aide d’enquêtes sur le niveau d’acceptabilité et d’appropriation de Dakar Métropole 2050 par les populations”, a ajouté l’ingénieur en aménagement du territoire et gestion urbaine, ancien secrétaire général du conseil départemental de Kédougou (sud-est).
Ce projet doit avoir “une dimension ingénierie sociale”, a poursuivi Latgrand Ndiaye, ex-project manager du portefeuille de projets de la SEMAF SA, une société chargée de l’exploitation des barrages hydroélectriques de Manantali, Félou et Gouina, au sein de l’Organisation de la mise en valeur du fleuve Sénégal.
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