SENEGAL-EDUCATION-SCIENCE
Dakar, 28 mai (APS) – Le directeur de l’Institut de technologie nucléaire appliquée (ITNA), professeur Oumar Habsatou Niasse, a souligné, mardi, la nécessité pour les pays africains de se tourner vers les partenaires orientaux, notamment pour le développement de stratégies dans des domaines comme le nucléaire.
”Le Sénégal se nourrit par la recherche, le développement. Et il faut que ses fils soient bien formés car ils sont l’avenir de demain. Je pense qu’il faut faire focus, il faut les aider. C’est pourquoi on a fait une ouverture sur le monde oriental qu’on ne connaissait pas”, a expliqué le directeur de ce prestigieux institut logé au sein de l’université de Dakar.
Pour lui, l’obstacle majeur à l’ouverture aux pays arabes du Moyen-Orient et de l’Asie a toujours été la langue. ‘’Mais la langue ne peut constituer une contrainte dans ce monde intelligent, et il nous faut acquérir leur technologie’’, a-t-il préconisé.
Concernant l’utilité du nucléaire dans le domaine de la santé, Pr Niasse a soutenu : ”en réalité, la base du travail est faite par des physiciens, parce qu’il s’agit d’utiliser un rayonnement pour tuer les tumeurs cancérologiques, et pour l’envoyer. Tout ce travail là est fait par les physiciens. Et on n’en a que cinq au Sénégal”.
Ceci pose, pour lui, la question de la formation en physique et dans les technologies nucléaires pour résorber le déficit de scientifiques en la matière au Sénégal.
Il a mentionné par ailleurs le défaut de ressources et de moyens pour la concrétisation de cette application pacifique du nucléaire tout en disant compter sur l’appui du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et du ministère du Pétrole et des Energies pour plus d’accompagnement.
KM/HK/OID/SKS