Dakar, 21 jan (APS) – Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi, a annoncé, mardi, sa démission de ses fonctions, trois jours après le début d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, ont rapporté plusieurs médias.

Le chef de l’armée israélienne a déclaré avoir reconnu sa responsabilité dans l’échec des militaires à empêcher, le 7 octobre 2023, l’attaque meurtrière menée en Israël par le mouvement islamique de la résistance palestinienne Hamas.

Quelque 1200 militaires et civils avaient péri dans cette attaque tandis que des dizaines d’autres avaient été pris en otage par le mouvement palestinien

‘’Reconnaissant ma responsabilité dans l’échec de l’armée et au moment où l’armée enregistre des succès significatifs sur tous les fronts et qu’un nouvel accord de libération d’otages est en cours, je demande à mettre fin à mes fonctions le 6 mars 2025’’, souligne Herzi Halevi dans une lettre relayée par plusieurs médias.

‘’Ma responsabilité dans ce terrible échec m’accompagne au quotidien et m’accompagnera toute ma vie’’, a fait savoir le chef de l’armée israélienne dans un passage de la lettre reprise par le site d’information de Radio France internationale (RFI).

Le général Herzi Halevi, 57 ans, dirige l’armée israélienne depuis 2022.

Cette démission a été rendue publique alors que  l’armée israélienne et le mouvement de la résistance palestinienne Hamas observent depuis dimanche, dans la matinée, un cessez-le-feu après 15 mois d’hostilités.

L’accord de trêve obtenu sous l’égide du Qatar a déjà débouché sur une première libération de 3 otages israéliens qui étaient détenus dans la bande de Gaza et de 90 Palestiniens des prisons israéliennes. Il devrait permettre la libération de 33 otages et environ 1 900 prisonniers palestiniens.

Le cessez-le-feu obtenu à la suite de dures négociations doit se traduire par un gel pendant 42 jours des combats et actions militaires et la remise en liberté dans un premier temps de 737 Palestiniens sur la même période.

Ce qui constituerait un soulagement pour les populations palestiniennes de Gaza soumises à un régime de privation, de destruction, et de meurtres parfois de masse qui leur a été imposé au lendemain d’un raid meurtrier mené en territoire israélien par le Hamas.

Cet épisode de ce conflit vieux de plus de 75 ans a donné lieu à une riposte meurtrière dans la bande de Gaza. D’après les données du ministère de la Santé de l’enclave palestinienne, près de 48 000 personnes, des femmes et des enfants en majorité, ont péri dans les bombardements et raids menés par l’armée israélienne depuis cette date.

Des observateurs et autres agences internationales tablent sur un bilan beaucoup plus important.

Les images en provenance du territoire de Gaza, particulièrement les vues aériennes, laissent peu de doute sur l’ampleur des destructions. Il se dit que la quasi-totalité des bâtiments ont été détruits, de même que les infrastructures hospitalières, scolaires et universitaires.

Le mouvement palestinien de résistance à l’occupation israélienne (Hamas) a perdu un nombre important de combattants ainsi que ses principales figures dans cette guerre.

Mardi, l’armée israélienne a déclaré avoir éliminé 20 000 membres du mouvement palestinien. Un chiffre non confirmé de sources indépendantes.

Du côté israélien, des dizaines de soldats et de réservistes ont péri alors que des centaines d’autres ont été blessés.

 AKS/OID

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