SENEGAL-UNIVERSITES-RETRO
Dakar, 31 déc (APS) – Le secteur de l’Enseignement supérieur sénégalais a été notamment marqué, en 2025, par la mise en œuvre d’un Plan stratégique valable jusqu’en 2029, lequel a été consacré par le lancement de l’Agenda national de transformation de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation (ANTESERI).
Le recrutement de 500 personnels d’enseignement et de recherche (PER) et l’organisation du concours d’agrégation du Cames à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont également été, cette année, au cœur de la vie de ce secteur, avec l’hommage rendu à l’universitaire et homme politique sénégalais Amadou Mahtar Mbow (1921- 2024), premier Africain directeur général de l’UNESCO, l’agence onusienne chargée de l’enseignement et de la culture.
En juillet dernier, le ministère de l’Enseignement supérieur lançait une réforme des universités sénégalaises portée par l’Agenda national de transformation de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANTESRI 2050).
Selon les autorités en charge du secteur, cette réforme vise la souveraineté scientifique, le renforcement de la qualité via l’accréditation (CAMES, ANAQ-Sup) et la transformation numérique.
Elle devrait aussi permettre au secteur de faire face aux défis liés à l’inadéquation entre la formation et l’emploi.

Le Sénégal a dans le même temps lancé également une procédure de recrutement exceptionnel de 500 enseignants-chercheurs pour 2025-2026, afin de renforcer l’enseignement supérieur, à travers des appels à candidatures spécifiques publiés par différentes universités sur leurs plateformes en ligne.
L’année 2025 a par ailleurs consacré l’organisation de la 19ᵉ édition de l’Assemblée générale de l’Agence universitaire de la Francophonie, à l’issue de laquelle le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Alioune Badara Kandji, a été porté à la tête de ce réseau universitaire.
L’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a été en outre paralysée en novembre dernier par une grève des étudiants, principalement ceux inscrits en master qui exigeaient le paiement immédiat de 13 mois d’arriérés de bourses.
Le mouvement, marqué par de violents affrontements avec les forces de l’ordre et des interruptions de cours, a entraîné une intervention policière sur le campus, suscitant des accusations de violation des franchises universitaires.
Les cours ont repris après des négociations avec les autorités, mais les étudiants continuaient de demander le paiement intégral de leurs bourses.
La signature d’un décret autorisant le versement d’une pension aux héritiers des enseignants décédés a apporté de l’apaisement au secteur et mis fin à une série de grèves et de sit-in du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES).


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