Dakar, 29 avr (APS) – L’annonce de la date du procès pour viol intenté contre l’opposant Ousmane Sonko fait partie des sujets les plus en vue dans la livraison du week-end des quotidiens parvenus samedi à l’APS.

Bès Bi le Jour évoque les prochains rendez-vous judiciaires du leader du parti Pastef, Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité. “Face à Mame Mbaye Niang, le 8 mai, contre Adji Sarr le 16 mai…”, affiche ce journal.

Le premier concerne le procès en appel de Sonko, poursuivi pour diffamation par le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang. Il estr prévu environ une semaine avant l’audience devant juger l’affaire de viol visant l’opposant sénégalais.

Pour ce second rendez-vous judiciaire, le maire de Ziguinchor va être enfin confronté à “la masseuse la plus célèbre du Sénégal”, devant la chambre criminelle, le 16 mai prochain, indique le quotidien L’As.

Cette dernière accuse l’opposant de viols répétés. La décision de la justice d’auditionner M. Sonko dans cette affaire avait provoqué des émeutes de grande ampleur au Sénégal en février 2021.

Le quotidien Enquête note surtout que le leader de Pastef “n’aura pas le temps de souffler avec son procès en diffamation contre Mame Mbaye Niang, que la chambre criminelle l’attend pour le procès contre l’ex-masseuse de Sweet Beauté […]”.

“Course…d’obstacles pour Sonko en mai”, souligne Vox Populi, quotidien selon lequel Ousmane Sonko se trouve “entre le marteau Mame Mbaye Niang et l’enclume Adji Sarr […]”. “Un mai indigeste pour Sonko”, affiche L’Observateur. “Ousmane Sonko va vivre un mois crucial pour la suite de sa carrière politique”, relève Bès Bi Le Jour.

“Il doit se battre et s’entourer de bons avocats pour se tirer d’affaire”, écrit Walfquotidien, signalant que “trois fronts [ont été] ouverts contre lui. Il s’agit de son procès contre Adji Sarr, l’autre en appel l’opposant à Mame Mbaye Niang et la plainte de Frédéric Napel à son encontre’’.

Ce policier a porté plainte contre Ousmane Sonko, le 6 février dernier, pour notamment mise en danger de la vie d’autrui, appel au meurtre, fausses accusations et diffamation.

Un autre sujet politique tient en haleine les quotidiens. Il est en lien avec la suite réservée à l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat, le 3 avril dernier, à la veille de la commémoration de la fête de l’indépendance.

“Le +oui+ au président prend forme”, note Le Soleil à sa une. Il renseigne que du côté de “Taxawu Sénégal” par exemple, plateforme constituée d’une vingtaine de partis et mouvements politiques, “une réponse positive à cet appel est en train de prendre forme”.

Selon le quotidien Enquête, le Parti démocratique sénégalais (PDS), au pouvoir de 2000 à 2012, est aussi “favorable” au dialogue politique et devrait donc y participer, alors que Pastef dit attendre “le signal d’un dialogue franc”.

Il n’empêche. “Face à la forte tension politique alimentée par deux logiques de confrontation jusqu’au-boutistes, le Sénégal se retrouve engagé dans un cycle de manifestations politiques violentes qui risque à terme de mener à la déflagration”, analyse Sud quotidien.

“D’où la nécessité d’un dialogue politique sincère, normé et conditionné qui puisse substituer le temps de l’apaisement et de la définition des règles du jeu à celui de la compétition. Histoire de régler définitivement les points de distorsion du processus électoral […]”, ajoute le même journal.

 

BK

 

 

 

 

 

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