SÉNÉGAL-TOURISME-VISION
Thiès, 11 avr (APS) – La Société de promotion et d’aménagement des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO) se dit prête à incarner la vision d’une transformation de l’industrie du tourisme dont le capital humain sera le socle.
Dans un document transmis à l’APS, la SAPCO, par la voix du président de son conseil d’administration, fait part de son ambition d’inscrire sa réflexion dans un tourisme “qui refuse les mirages de la consommation passive et replace l’humain – et son intelligence – au centre du projet”.
Doudou Gnagna Diop défend, dans ce document intitulé “Révolution douce du management : faire du capital humain le levier de l’autre tourisme”, dit défendre une certaine vision du capital humain.
Selon cette conception, “il s’agit non seulement de reconnaître les savoirs, les compétences et les talents, mais aussi de les valoriser comme des vecteurs d’innovation, de résilience et de transformation”.
A travers cette “capitalisation humaine”, les connaissances accumulées, les expériences vécues, les imaginaires mobilisés deviennent des actifs stratégiques dans le développement d’une organisation, d’un territoire, d’une nation”, explique M. Diop, qui est lui-même promoteur touristique.
“La SAPCO doit devenir un espace pionnier de cette transition”, estime-t-il.
Il dit avoir montré, à travers un ouvrage, que la “rupture paradigmatique était à portée de main”, et “exige que l’on bascule d’un tourisme de l’exploitation à un tourisme de la reliance […] de l’attractivité à l’hospitalité”.
Selon lui, “la SAPCO se prépare à incarner cette vision […]. Non comme un slogan mais comme une exigence structurelle”.
Cette mutation voulue dans le secteur touristique “passera par un repositionnement des directions, un renouvellement des indicateurs de pilotage, un maillage renforcé avec les communautés, les universités, les incubateurs, les porteurs de projet”, poursuit Doudou Gnagna Diop.
Le capital humain deviendra, de cette manière, “le socle de la transformation touristique”, en devenant “le cœur battant de l’Autre tourisme”.
Doudou Gnagna Diop met cette vision en relation avec celle du président Bassirou Diomaye Faye, qui “nous enjoint de retrouver la souveraineté sur nos récits, nos institutions, nos territoires”.
Cette vision, conclut-il, appelle une révolution douce, mais profonde du management public”.
ADI/BK