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Kafountine, 22 oct (APS) – La réhabilitation de la route Bignona-Kafountine reste une forte doléance des populations de la Basse-Casamance, au regard notamment des impacts économiques et sociaux de la dégradation avancée de cet axe stratégique, a déclaré a déclaré le maire de Kafountine, David Diatta.
“L’état de la route Bignona-Kafountine est catastrophique. Sa réhabilitation est devenue une nécessité absolue”, a-t-il martelé, mercredi, en marge d’une audience foraine.
L’édile a insisté sur le fait que cette route est difficilement praticable, en raison des nombreuses secousses occasionnées par l’état défectueux de cet axe.
De nombreux camions transportant du poisson quittent pourtant quotidiennement le quai de pêche de Kafountine à destination de Ziguinchor, de Dakar et même de la sous-région.
“Cette route est vitale pour notre économie locale. Sa réhabilitation doit être une priorité nationale”, a plaidé le maire de Kafountine, selon lequel les des démarches avaient été engagées par les autorités pour la reconstruction de cette route.
“Le ministre Yankhoba Diémé était bien avancé sur ce dossier. Aujourd’hui, nous espérons que son successeur prendra le relais et concrétisera ce projet dans les meilleurs délais”, a-t-il déclaré.
Selon l’édile, l’érosion côtière demeure également une question préoccupante à Kafountine, en dépit de “signaux positifs” venus des plus hautes autorités du pays.
“Ce qui me rassure, c’est que les plus hautes autorités sont désormais sensibilisées sur cette question”, a indiqué le maire, précisant que le projet de port de pêche de Kafountine, par exemple, a été inscrit parmi les priorités du Forum Investir au Sénégal.

Il a également salué les études menées sur cette question par le Centre de suivi écologique (CSE) et l’engagement d’un partenaire privé, prêt à investir dans la protection du littoral, de Kafountine à Djembéring.
Mais il précise que ce projet reste suspendu pour le moment, en raison de la conjoncture économique nationale.
“Ce partenaire exigeait une garantie de l’État. Or, le pays fait actuellement face aux conséquences des dettes non maîtrisées héritées du régime sortant”, a-t-il expliqué.
Malgré ces contraintes, David Diatta a réaffirmé son engagement à poursuivre le plaidoyer auprès des autorités compétentes.
“Nous sommes en contact avec les ministères de l’Environnement et de la Pêche. Le suivi est permanent et nous espérons une issue favorable” à cette question, a-t-il conclu.
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