Dakar, 11 mars (APS) – La convention entre le Sénégal et le Maroc sur l’assistance aux personnes détenues et le transfèrement des personnes condamnées, les maladies rénales chez l’enfant et la récupération des biens immobiliers de l’Etat sont, entre autres sujets, au menu des quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Les députés sénégalais vont plancher, ce mardi, en séance plénière, sur la convention entre le Sénégal et le Maroc sur l’assistance aux personnes détenues et le transfèrement des personnes condamnées. Ils vont examiner un projet de loi autorisant le président de la République à ratifier ladite convention, signée le 17 décembre 2004, à Rabat, par les gouvernements des deux pays.
”Vers une nouvelle ère judiciaire entre le Sénégal et le Maroc’’, titre Sud Quotidien, soulignant que ‘’l’Assemblée nationale va examiner ce mardi, le projet de loi n°03 /2025 autorisant le président de la République à ratifier la convention signée le 17 décembre 2004 entre le Sénégal et le Maroc sur l’assistance aux personnes détenues et le transfèrement des personnes condamnées’’.
‘’Que contient l’accord entre Rabat et Dakar ?’’, s’interroge EnQuête. Ce texte de 24 articles ”prend une dimension particulière dans un contexte marqué par des questions sensibles telles que la situation des Sénégalais au Maroc, les échanges commerciaux entre les deux pays et les rumeurs persistantes sur un éventuel transfèrement de l’ancien président sénégalais Macky Sall qui réside au Maroc’’, écrit la publication.
‘’Le Sénégal au chevet de ses fils en conflit avec la loi au Maroc’’, dit L’As, soulignant qu’en agissant de la sorte, ”le régime de Diomaye satisfait une forte doléance des Sénégalais établis dans le Royaume chérifien et des organisations de défense des droits de l’homme’’.
Le Quotidien assimile cette convention avec le Maroc à une ”loi pour les migrants’’.
La même publication revient sur l’affaire de la cité Fayçal dont les occupants sont priés de quitter les lieux par la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’Etat (SOGEPA). ‘’Fayçal, la cité qui cache la forêt’’, selon le journal, notant que ‘’d’autres résidences pourraient être concernées’’.
‘’Vers une bataille judicaire entre l’Etat et les occupants’’ de la Cité Fayçal, annonce WalfQuotidien. ”L’ancien président Abdoulaye Wade est cité dans la vente de certaines villas de l’Etat du Sénégal situées à la cité Fay-çal de Golf Sud. Certains bénéficiaires bénéficieraient même de +baux emphytéotiques+, qui leur ont permis de faire des modifications. Une bataille judiciaire entre l’Etat et ces bailleurs ne serait pas exclue”, croit savoir Walf.
Libération met en exergue ‘’les dessous de la vaste offensive de la SOGEPA’’ pour la récupération des biens immobiliers de l’Etat. ”L’affaire des villas de la Cité Fayçal n’est que la face visible de l’iceberg. Selon nos informations, la Société de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’Etat (Sogepa) a lancé une vaste offensive pour récupérer 54 villas appartenant à l’Etat et cédées sous forme de baux emphytéotiques”, rapporte le journal.
”Une autre procédure est déclenchée par la SOGEPA pour récupérer des villas vendues par arrêtée à des particuliers, une villa située en face de l’hôpital principal de Dakar vendue à 30 millions de FCFA à une ressortissante étrangère qui l’a revendue à un milliard FCFA’’, annonce le journal, précisant que ‘’pour la cité Fayçal, les baux qui concernent 40 villas avaient été établis pour 99 ans avec des loyers symboliques tournant entre 60 et 80 000 francs’’.
Le Soleil met en exergue les maladies rénales chez l’enfant. ”Au Sénégal, les maladies rénales chez l’enfant gagnent du terrain. D’après le professeur Younoussa Keita, néphrologue à l’hôpital Abass Ndao, chaque année 200 nouveaux cas sont affectés”, écrit la publication.
AB/OID