Dakar, 30 janv (APS) – Le directeur général de la Police nationale (DGPN) a indiqué que la cohabitation harmonieuse entre les forces de défense et de sécurité et les journalistes sur le théâtre des opérations renforce la sécurité publique et la démocratie.

‘’La reconnaissance mutuelle des contraintes et responsabilités de chacun, le dialogue, la formation et des protocoles clairs’’ sont les gages d’une cohabitation apaisée entre Forces de défense et de sécurité (FDS) et les journalistes dans le cadre des manifestations publiques, a dit Mame Seydou Ndour.

Il s’exprimait ainsi, mercredi, au cours de la deuxième édition des ‘’Mercredis de la Police’’ organisés par la Direction générale de la Police nationale.

La rencontre qui avait pour cadre l’école de Police, à Dakar, était axée sur le thème: ‘’Maintien de l’ordre et droit à l’information’’.

A cette occasion, le directeur général de la Police nationale a indiqué que la cohabitation harmonieuse entre les forces de défense et de sécurité et les journalistes sur le théâtre des opérations renforce la sécurité publique et la démocratie.

‘’Il nous faut pacifier les rapports entre les forces de l’ordre et les journalistes en faisant preuve d’empathie’’, a plaidé Mame Seydou Ndour, qui reconnaît que ‘’les missions de l’information et du maintien de l’ordre, respectivement de la presse et de la police, peuvent parfois entrer en collision’’.

Lors de cet après-midi de réflexion et d’échanges, modérés par le journaliste Mademba Ndiaye, différents acteurs de la police et des médias ont proposé des solutions pour que chaque entité puisse exercer son travail le plus normalement du monde.

Selon Migui Marème Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), ‘’le déficit de communication entre les deux parties [forces de l’ordre et journalistes] et un manque d’esprit collaboratif,’’ est souvent à l’origine des heurts notés.

‘’On doit mettre en place des cadres de concertation réguliers à travers des rencontres périodiques entre les FDS et les journalistes’’, a-t-il suggéré.

Selon lui, il faudrait établir un protocole ou une charte de non-violence entre les forces de défense et de sécurité et les reporters sur le terrain.

La deuxième édition des ‘’Mercredis de la Police’’ a également été l’occasion pour les journalistes Absa Hanne et Mor Amar de revenir sur leurs mésaventures avec les forces de défense et de sécurité lors d’une manifestation contre le report de la présidentielle de 2024, largement relayées sur les réseaux sociaux.

Ils ont exprimé leur espoir de voir désormais les rapports entre les FDS et les journalistes pacifiés, et que ces ‘’deux parties ne se regardent plus en chiens de faïence’’

‘’L’acte administratif qui interdit les manifestations n’interdit pas forcément les journalistes de faire leur travail’’, ont déclaré Hanne et Amar.

SC/ABB/SBS/OID

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