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Dakar, 3 nov (APS) – La tenue de la 19e Assemblée générale de l’Agence universitaire de la Francophonie à Dakar, à partir de ce lundi, est ”un juste retour des choses”, en ce qu’elle donne à l’Afrique, “berceau de la Francophonie”, l’opportunité d’abriter à nouveau une rencontre qui n’a plus été organisée dans la partie subsaharienne du continent depuis 25 ans, estime le recteur de l’AUF.
“Nous sommes très heureux de revenir au berceau de la Francophonie qu’est l’Afrique parce que depuis 25 ans, l’Assemblée générale AUF n’a pas été organisée en Afrique subsaharienne. C’est un juste retour des choses”, a déclaré Slim Khalbous dans un entretien avec l’APS.
La 19e Assemblée générale de l’Agence universitaire de la Francophonie va rassembler des présidents d’universités, des responsables d’organisations internationales et des représentants de ministères en charge de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche, a-t-il dit, en rappelant que la dernière AG de l’AUF s’était tenue en 2021 à Bucarest, en Roumanie.
“Toute cette intelligentsia va collaborer, interagir et échanger sur les perspectives de coopération dans l’espace francophone”, a indiqué M. Khalbous en parlant des travaux de la 19e AG de l’AUF.
Il a cité, parmi “les temps forts” de cette édition, le lancement officiel du premier programme de mobilité dans l’espace francophone, de même les ministres présents vont rendre publique une “Déclaration de Dakar 2025”, laquelle va porter sur “la nécessité d’une haute collaboration dans l’espace francophone scientifiquement parlant”.
La “Déclaration de Dakar 2025” va porter sur la diplomatie scientifique, la collaboration universitaire et les défis de la publication scientifique francophone, a détaillé Slim Khalbous.
La 19e Assemblée générale de l’AUF, axée sur le thème général “Quelles priorités pour la Francophonie des prochaines années ?”, va donner aux participants l’opportunité de réfléchir sur le rôle et l’efficacité du multilatéralisme francophone dans un monde en mutation.
Du point de vue de Slim Khalbous, “la Francophonie doit évoluer, parce que le monde évolue, parce qu’aujourd’hui on vit une crise du multilatéralisme sans précédent dans le monde. Il y a une remise en cause de beaucoup de certitudes qui étaient là ces dernières années.”
Le recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie estime qu’il est “essentiel que la Francophonie se remette en cause et réfléchisse à ce qu’elle doit faire autrement pour être plus efficace”.
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