Kaolack, 18 août (APS) – Le bureau d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS) de Kaolack (centre), une structure de la Direction générale d’appui aux sénégalais d’extérieur (DGASE), est engagé, de concert avec l’Agence régionale de développement (ARD), dans un processus d’analyse des opportunités d’insertion des migrants de la région dans l’agroécologie, a constaté l’APS au cours d’une réunion de restitution organisée vendredi à Kaolack.Dans le cadre de la territorialisation des politiques migratoires, le ministère sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a bénéficié d’un financement du Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique de l’Union européenne (UE) pour mettre en œuvre le projet gouvernance, migration et développement “GMD”.Ce projet, mis en œuvre conjointement par la DGASE et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), vise à renforcer la gouvernance inclusive de la migration au Sénégal en vue d’améliorer la synergie “Migration et Développement”, à travers des initiatives soutenant le renforcement des capacités institutionnelles des structures en charge de la migration à tous les niveaux.C’est dans ce sens que les deux structures de l’Etat du Sénégal ont jugé nécessaire de mener une étude sur les opportunités d’insertion des migrants et autres potentiels migrants.Une étude confiée à l’ONG Symbiose qui, après un mois de travail de terrain, a restitué les résultats de cette étude vendredi devant les acteurs territoriaux, les services déconcentrés et les associations de migrants de retour de sept communes de la région.“Avec les résultats de l’étude, nous avons constaté qu’il y a une gamme de métiers porteurs dans le secteur de l’agroécologie, notamment dans l’élevage, l’agriculture, la foresterie, entre autres secteurs ruraux stratégiques qui étaient délaissés, mais qui constituent des potentialités d’insertion pour les migrants de retour et les potentiels migrants”, a relevé Mahmouth Diop, directeur de l’ARD de Kaolack.Le maire de la commune de Paoskoto, Balla Mbaye, qui a pris part à l’activité de restitution de cette étude, a remercié cette initiative, estimant que si ces métiers de l’agroécologie sont vulgarisés au niveau de la population, les jeunes comprendront qu’ils ont des créneaux sur lesquels ils peuvent s’appuyer pour des projets porteurs. Lesquels leur permettraient de rester dans leurs terroirs et de développer des activités génératrices de revenus.De son côté, la responsable du BAOS de Kaolack, Aminata Sow Dial, a relevé que cette étude axée sur la situation de référence a fait ressortir plusieurs aspects de la question, dont la problématique liée à l’insertion et à la réinsertion des migrants.Il est aussi ressorti de cette étude que les migrants investissent beaucoup dans le secteur primaire, notamment dans l’agriculture au sens large du terme.Ce qui a été confirmé par les demandes de subvention reçues dans le cadre des fonds régionaux du projet pour lesquels environs 90% sont des projets agricoles.“À travers cette étude, nous avons voulu apporter notre contribution pouvant permettre de trouver des solutions à ce problème d’insertion et de réinsertion des migrants de retour et autres potentiels migrants. L’étude a fait ressortir le schéma d’accompagnement et les facteurs de réussite dans le domaine de l’agroécologie”, a souligné Mme Dial.ADE/ADC/BK
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