SENEGAL-SOCIETE-FORMATION
Dakar, 29 déc (APS) – Le gouvernement compte sur un secteur privé national fort et résorber le chômage au Sénégal reste “un secteur privé national fort” pour résorber le chômage au Sénégal en créant de réelles opportunités d’emploi, a réaffirmé, lundi, à Dakar, le directeur général de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), Mouhamadou Lamine Bara Lo.
“Le gouvernement a compris que pour le relever les défis liés à l’emploi, il faut s’appuyer sur un secteur privé national fort. C’est le secteur privé qui doit construire le Sénégal en s’appuyant sur les compétences des Sénégalais […] afin que la formation débouche sur de réelles opportunités et une insertion créatrice de valeur”, a-t-il fait déclaré.
M. Lo s’exprimait lors de la cérémonie de remise, par l’ONFP, d’attestations et de titres de qualification à 1032 personnes formées dans des domaines tels que l’agroalimentaire, les travaux publics, le numérique, la cotation, la transformation de produits et les métiers liés aux industries extractives.
“Ces documents constituent une reconnaissance officielle de vos compétences qui sont utiles à l’économie, des compétences qui sont immédiatement modélisables sur le marché du travail, mais également des compétences dont les secteurs porteurs ont besoin”, a-t-il lancé aux récipiendaires.
Mouhamadou Lamine Bara Lo a insisté sur l’essence de cette cérémonie qui illustre, selon lui, “la conviction forte” que le Sénégal de demain ne se construira qu’avec des jeunes qualifiés, des territoires dynamiques, mais également un secteur privé partenaire de choix de l’action publique.
À l’en croire, ces formations organisées à l’intention de jeunes issus de l’intérieur du pays, notamment dans les régions de Saint-Louis, Thiès et Diourbel, témoignent de l’importance de la territorialisation des politiques publiques, particulièrement celle de la formation personnelle et technique.
“Former ces jeunes dans ces différentes régions, c’est répondre aux besoins que nous identifions dans ces territoires, mais c’est également soutenir ces économies locales”, a-t-il indiqué, ajoutant qu’un pays qui se développe “doit être porté par des économies locales qui sont fortes”.
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