Hausse de 3,4 % des crédits de paiement des charges communes dans le budget 2026
Hausse de 3,4 % des crédits de paiement des charges communes dans le budget 2026

SENEGAL-FINANCES

Dakar, 13 déc (APS)- Les crédits de paiement des charges communes ont enregistré, en 2026, une hausse de 15,95 milliards de FCFA par rapport à l’année 2025, soit une progression de 3,4 %, indique le rapport d’examen du projet de loi de finances pour 2026.

Cette augmentation est exclusivement portée par les investissements exécutés par l’État, qui ont progressé de 251,73 milliards de FCFA, selon le rapport.

Ces ressources sont destinées notamment au paiement des impôts et taxes supportés par l’État sur les marchés financés sur ressources extérieures, ainsi qu’à la réalisation d’infrastructures de grande envergure dans le cadre de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) et de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football.

Toutefois, la progression globale des crédits est atténuée par la baisse des dépenses de personnel, consécutive à une meilleure programmation budgétaire, ainsi que par la non-reconduction de certains crédits auparavant inscrits dans des chapitres relatifs à la modernisation de la gestion des finances publiques et aux programmes d’investissements structurants.

Il ressort également de ce rapport qu’un exercice de réaffectation de plusieurs dépenses vers leurs ministères et institutions de tutelle respectifs a été mené.

Les crédits de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (DER) et de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) ont été par exemple transférés à la présidence de la République, dans un souci de renforcement de la transparence et de lisibilité budgétaires.

Les charges communes prévues dans le projet de Loi de finances initiale pour l’année 2026 sont arrêtées à 902,46 milliards de FCFA en autorisations d’engagement et 487,94 milliards de FCFA en crédits de paiement.

Par catégories de dépenses, elles se répartissent entre les dépenses de personnel, évaluées à 28,56 milliards de FCFA, les acquisitions de biens et services pour 169,68 milliards de FCFA en autorisations d’engagement et 74,68 milliards de FCFA en crédits de paiement, ainsi que les transferts courants estimés à 22,07 milliards de FCFA.

La plus grande part de ces ressources est consacrée aux investissements exécutés par l’État, qui s’élèvent à 681,23 milliards de FCFA en autorisations d’engagement et à 361,80 milliards de FCFA en crédits de paiement.

Les transferts en capital représentent, pour leur part, 912 millions de FCFA en autorisations d’engagement et 820,8 millions de FCFA en crédits de paiement.

AN/BK/SBS