Dakar, 24 nov (APS) – Des cadres des pays partenaires du Portefeuille thématique climat sahel (PTCS) ont bénéficié, de lundi à vendredi, à Dakar, d’une session de renforcement de capacités en techniques d’élaboration de projets bancables pour l’accès au Fonds vert pour le climat.

“L’objectif de cette formation était de renforcer les capacités techniques des cadres de quatre pays, que sont le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal sur la formulation des projets du fonds vert pour le climat”, a expliqué Ouédraogo Bazille, le représentant de l’autorité nationale désignée du fonds vert pour le climat du Burkina Faso en parlant au nom des autorités désignées des quatre pays.

Il intervenait à la fin du 5ème atelier de renforcement de capacités techniques en élaboration de projets fonds verts pour le climat, organisé à Dakar par l’agence belge de développement ENABEL au profit des pays partenaires du PTCS.

“Nous avons reçu au total treize communications qui ont abordé les modalités possibles  au niveau du Fonds vert pour le climat, la justification climatique, la théorie du changements  climatique, l’ancrage institutionnel, etc.“ a-t-il indiqué.

Pour  Ouédraogo Bazille, ”cet atelier a été un cadre de partage d’expériences avec la banque agricole sur la mobilisation des ressources mais aussi entre les experts venus des quatre pays partenaires du Portefeuille Thématique Climat Sahel (PTCS)”.

“L ’autorité nationale désignée du Sénégal nous a montré quelle est la procédure nationale du Sénégal en la matière. Chaque pays est également venu avec des projets qu’on a pu améliorés et qu’on va continuer d’améliorer avec l’aide de nos consultants ici présents”, a-t-il souligné.

Le PTCS, mis en œuvre par l’agence belge de développement ENABEL au Sénégal et dans la sous-région (Burkina Faso, Niger, Mali), est financé par le Royaume de Belgique.

Il vise à  ”contribuer à l’amélioration  de la gestion intégrée des ressources naturelles et restaurer de manière durable les écosystèmes naturels du Sahel dans la lutte contre la désertification et les conséquences négatives des changements climatiques afin de renforcer la résilience des populations de la zone”.

ABD/OID/ASG

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