Entreprises en difficulté : à Thiès, un mouvement veut s’investir dans la recherche de solutions
Entreprises en difficulté : à Thiès, un mouvement veut s’investir dans la recherche de solutions

SÉNÉGAL-INDUSTRIE-INITIATIVE

Thiès, 27 avr (APS) – L’ingénieur en électromécanique Ibrahima Mbengue, président du Mouvement Sénégal indépendant (MSI), regroupant diverses expertises, a annoncé que la structure qu’il dirige entend, “dans un avenir proche”, recenser toutes les industries en difficulté, implantées dans la région de Thiès, afin de proposer des solutions de sortie de crise.

“Dans un avenir proche, nous comptons sérier les entreprises en difficulté et éventuellement proposer des solutions”, a dit Ibrahima Mbengue, dans un entretien avec l’APS.

Le mouvement cible, dans un premier temps, la Nouvelle société textile du sénégalaise (NSTS) et les Chemins de fer du Sénégal (CFS), dont il veut d’abord rencontrer les anciens travailleurs.

Après un tour dans les entreprises en question et des échanges avec leur personnel, le mouvement projette de s’en ouvrir aux autorités, si cela s’avère nécessaire.

“S’il faut écrire et alerter les autorités, nous n’hésiterons pas parce que nous avons reçu une bonne formation polyvalente”, a promis M. Mbengue, issu de la promotion 2012 de l’Ecole polytechnique de Thiès.

Spécialiste de l’industrie, des engins de chantier et des BTP, il a acquis beaucoup d’expérience en Sierra-Leone et en Gambie. Aujourd’hui, il travaille avec une entreprise française de BTP.

“Notre mouvement est constitué de diverses expertises”, renseigne-t-il.

“Avec notre expertise et une bonne communication, on peut faire bouger les choses”, estime-t-il.

Ibrahima Mbengue plaide pour une meilleure valorisation de l’expertise sénégalaise dans les sociétés minières et l’industrie en général. Les Sénégalais monnayent leur savoir-faire “partout” à travers l’Afrique et le monde, fait-il remarquer, laissant entendre qu’il n’y a pas de raison que ces talents ne soient pas mis au profit de l’industrialisation du pays.

Le MSI entend aussi s’investir dans l’enseignement supérieur, en mettant l’accent sur l’EPT et l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), en plaidant pour que l’État soutienne les étudiants en finançant leur recherche après le cycle d’ingénieur.

Le MSI compte faire un tour dans les établissements d’enseignement supérieur, pour s’enquérir de leurs problèmes, annonce son président.

Le mouvement a lancé ses activités par des œuvres sociales, notamment une distribution de denrées alimentaires au premier jour du mois de Ramadan de cette année.

Le MSI envisage de rendre visite, le 11 mai prochain, à cinq familles religieuses de la ville de Thiès, pour leur remettre des exemplaires du Coran, pour appuyer ainsi dans l’enseignement islamique.

Le mouvement a pour objectif “l’éradication de la pauvreté, à travers une éducation de qualité, un développement économique inclusif, pour une meilleure santé et un bien-être de la population”.

“Nous travaillons aussi pour une gouvernance transparente, une participation citoyenne”, a t -il souligné.

ADI/ADL

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