Dakar, 27 nov (APS) – Au total, 58 établissement privés d’enseignement supérieur ont obtenu l’habilitation à délivrer des diplômes, a indiqué le professeur Lamine Guèye, secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANAQ-SUP). Ce nombre d’établissements privés d’enseignement supérieur et de formation professionnelle a été déterminé à la suite d’une évaluation faite entre 2020 et 2023 par l’ANAQ-SUP auprès de 78 structures privées, a notamment souligné mardi le professeur Gueye. »Sur 75 établissements évalués entre 2020 et 2023, 58 ont obtenu un avis favorable pour l’habilitation à délivrer les diplômes de l’enseignement supérieur, soit un taux de réussite à l’habilitation de l’ordre de 77% », a-t-il déclaré lors de la cérémonie officielle de présentation des rapports de 2020 à 2023 de l’ANAQ-SUP au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) Lamine Guèye a précisé que l’ANAQ-Sup a déroulé deux types de procédures : des évaluations institutionnelles en vue de l’habilitation à délivrer les diplômes du LMD et des évaluations de programmes en vue de l’accréditation des diplômes. Concernant les évaluations de programmes de formation, sur 279 programmes soumis au conseil scientifique au cours de cette période, 218 ont été accrédités par le Conseil scientifique, soit un taux de réussite à l’accréditation de l’ordre de 78%. Pour qu’un diplôme soit reconnu au Sénégal, qu’il soit issu d’un établissement d’enseignement supérieur, public ou privé, il faut que l’établissement soit habilité par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation après évaluation de l’ANAQ-SUP et un avis favorable du Conseil scientifique, a t-il rappelé. A propos du deuxième critère de reconnaissance, le diplôme doit être évalué et accrédité par l’ANAQ-SUP. »C’est cela qui donne la portée à l’assurance qualité par les évaluations. L’ensemble des Sénégalais doivent en être informés afin de savoir quelles sont les formations et les institutions pour lesquelles la qualité a été évaluée par l’ANAQ-SUP et qu’il y ait eu un avis favorable », a fait valoir Lamine Gueye. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourakhmane Diouf a pour sa part souligné que malgré ces »importantes avancées » dans l’amélioration de la qualité, des défis importants existent encore. Des actions doivent être entreprises, notamment le renforcement des cellules internes d’assurance qualité en créant les lignes budgétaires qui leur seront dédiées, a t-il préconisé. Pour le MESRI, »tous les établissements d’enseignement supérieur, notamment les universités, doivent respecter la réglementation en soumettant l’ensemble de leurs programmes de formation à l’accréditation qui est un critère de reconnaissance des diplômes ». Il estime également que les textes régissant l’écosystème de l’enseignement supérieur et de la recherche »doivent être revus, mis à jour et harmonisés ». AFD/OID/AKS
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