SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Diversité biologique : Daouda Ngom préside une réunion de suivi des recommandations de la 15-ème conférence des parties

Saly, 26 juin (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a présidé mardi à Mbour (ouest), les travaux de la réunion du comité ad hoc de suivi des décisions issues de la 15-ème conférence des parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique, en présence de plusieurs acteurs et experts, a constaté l’APS.

« L’objectif, c’est de partager avec les différentes parties prenantes, mais de les sensibiliser aussi sur les engagements du Sénégal [et] sur les recommandations des organes subsidiaires », a expliqué le ministre.

Il s’agit, notamment, de l’organe subsidiaire d’avis scientifique, technique et technologique, mais également de l’organe subsidiaire biologique de mise en oeuvre sur la diversité biologique, a détaillé Daouda Ngom.

Cette rencontre de deux jours est initiée par l’Autorité nationale de biosécurité, en partenariat avec la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

Selon Ousseynou Kassé, directeur exécutif de l’Autorité nationale de biosécurité, cette réunion sera l’occasion de « partager avec les parties prenantes les décisions qui sont issues de la Cop15 ».

Ensuite, il s’agira d’évaluer le niveau de mise en œuvre des recommandations des organes subsidiaires chargés de leur exécution et de donner des avis techniques, technologiques et scientifiques, afin de préparer la COP, conférence des parties.

« La convention sur la diversité biologique est très importante pour notre pays qui (l’) a ratifiée depuis le début », a ajouté le ministre, selon qui ladite convention permet de préserver la biodiversité, mais aussi de promouvoir son utilisation durable et le partage équitable des bénéfices qu’elle génère.

Daouda Ngom a rappelé que le monde fait face actuellement à une érosion sans précédent de la biodiversité.

« Aujourd’hui, 28% des espèces sont menacés dans le monde, et les espèces qui relèvent des amphibiens sont plus menacées, avec 41% de ces espèces menacés d’extinction », a indiqué e ministre de l’Environnement et de la Transition écologique.

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