SENEGAL-ELEVAGE-INFRASTRUCTURES
Diourbel, 8 oct (APS) – Le Programme national de développement intégré de l’élevage au Sénégal (PNDIES) ambitionne, dans sa première phase, de créer, d’ici à 2028, sept parcs de vaccination, une plateforme de production ovine et d’autres infrastructures destinées à renforcer la compétitivité de la chaîne de valeur animale dans la région de Diourbel (centre).
Le chargé du suivi-évaluation du PNDIES, Ibrahima Ndiaye, a indiqué que la région bénéficiera de plusieurs réalisations dans le cadre de la mise en œuvre du projet, notamment la construction de sept parcs de vaccination, d’une plateforme de production ovine, de trois postes vétérinaires et du marché à bétail de Mbacké.
Ibrahima Ndiaye s’exprimait, mardi, lors d’une rencontre d’information sur le PNDIES-P1 et de vulgarisation du mécanisme de gestion des plaintes (MGP), présidée par l’adjoint au gouverneur de Diourbel, Djibril Diop.
Il a aussi annoncé la construction, dans le département de Mbacké, d’une mini-unité d’abattage et de valorisation de la volaille.
Dans le département de Bambey, le projet prévoit de réhabiliter le service départemental de l’élevage et de reconstruire l’aire d’abattage, actuellement dans un état de délabrement avancé.
Le coordonnateur du PNDIES-P1, Dr Dame Sow, a expliqué que l’objectif du projet est de développer des chaînes de valeur animales compétitives, climato-résilientes et pourvoyeuses d’emplois, notamment pour les jeunes et les femmes. Il s’agit également, a-t-il ajouté, de contribuer au renforcement de la souveraineté alimentaire du Sénégal.
Selon lui, le projet vise à accroître durablement dans les quatorze régions du pays, la productivité et les productions animales, tout en améliorant la professionnalisation des acteurs. Un accent particulier sera mis sur l’achat de doses de vaccins pour mieux protéger le cheptel.
Le PNDIES-P1 cible les éleveurs des filières bétail, viande, lait, apiculture, culture fourragère et aviculture villageoise rurale, ainsi que les acteurs de la transformation et de la valorisation des produits animaux.
D’ici à 2028, le projet ambitionne de créer 3.500 entreprises et 18.000 emplois dans les chaînes de valeur animales.
S’agissant de l’amélioration génétique du cheptel, il est prévu l’acquisition de 16 taureaux reproducteurs pour la relance de la production de semences, de 5.000 génisses gestantes, de 3.000 géniteurs ovins, 3.000 brebis et 250 couples porcins.
Le projet prévoit également la construction de 20 magasins de stockage d’aliments de bétail, 20 unités de compaction et de fabrication d’aliments, et la création de 60 mini-unités de production laitière.

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