Dakar, 22  fev (APS) – Quelque 100 000 patients ont été enrôlés par les structures sanitaires dans le cadre du Programme de digitalisation du système de santé (PDSS), a ton appris du coordonnateur de la cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de la santé (CSSDOS),  Dr Ibrahima Khaliloulah Dia.

‘’Nous sommes à 100 000 patients dans le système. Quelque 9 000 SMS par rendez-vous  sont comptabilisés. Et je pense que même pour les prestations médicales, c’est-à-dire les ordonnances, on est à peu près à 40 000 ou 50 000’’, a dit Dr Dia.

Le coordonnateur de la CSSDOS prenait part, vendredi, à l’atelier de validation de la composante santé du plan de communication de masse (PAENS) pour la période 2024-2025.

« Cela montre que le système est accepté par les soignants et par les hôpitaux. Et c’est ce que nous attendons’’, s’est t-il réjoui.

Il a rappelé que le dossier patient unique partagé (DUPP), n’est rien d’autre que l’ensemble des  »documents médicaux, des ordonnances, des bilans, des radiographies ».

‘’Donc c’est cela que nous avons digitalisé. Nous avons un logiciel maintenant qui permet de le faire et c’est qui a été déployé à l’hôpital Abass Ndao et à l’hôpital de Kaffrine’’, a expliqué le docteur Dia.

‘’Nous sommes en train de nous préparer pour enrôler un poste de santé et un centre de santé. Nous avons les équipements avec l’appui du projet PAENS’’, a annoncé le coordonateur de la CSSDOS.

‘’Nous allons les enrôler pour tester ce qu’on appelle la portabilité du dossier médical. Parce qu’il faut aussi voir si les données du patient, qui vient au poste de santé ou à l’hôpital sont facilement retrouvées ou pas’’, a-t-il ajouté.

Selon lui, l’idée est de faire ce qu’a dit le Premier ministre, c’est-à-dire déployer la digitalisation du système de santé dans  une approche régionale.

‘’Si nous faisons une approche régionale, cela va nous permettre d’enrôler tous les postes et hôpitaux d’une région. Ce qui veut dire qu’on ira vers zéro papier ’’, a-t-il défendu.

Pour réussir ce pari, le projet doit relever le défi du financement, estime le coordonateur de la CSSDOS. ‘’Nous avons juste 21% du financement. Donc, il nous reste encore 80% à aller chercher pour couvrir toutes les régions’’, a-t-il fait savoir, ajoutant que le Programme de digitalisation du système de santé dure  cinq ans.

‘’On en est à presque deux ans. Donc, l’idée est de voir combien de régions vont être enrôlées. Le ministre en a listé pour le moment quatre : Dakar, Diourbel, Thiès et Ziguinchor’’, a précisé le docteur Dia.

Estimant que la santé numérique coûte beaucoup d’argent, le responsable de la santé numérique croit que la digitalisation du système de santé sénégalais est possible car, a-t-il dit, ‘’nous sommes un pays intelligent et nous pouvons le faire’’.

Revenant sur le sens du PAENS, il a souligné l‘‘’urgence de montrer à la population ce que le ministère est en train de préparer et de faire en termes de dossiers médicaux en ligne, en termes de télé-médecine ».

‘’C’est dans ce sens que nous avons travaillé avec nos collègues du Service national pour l’éducation et l’information sanitaire et sociale (Sneiss), du ministère de la Santé et de l’Action sociale, afin élaborer des supports de collecte données destinés à plusieurs cibles’’, a rappelé le coordonateur de la CSSDOS.

NSS/SKS/ABB

Dans la même rubrique
Charger plus dans Dépêches

Voir aussi...

SENEGAL-FORMATION-RELIGION / Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass : ‘’l’université est un cadre d’incubation des futurs dirigeants du pays’’

Kaolack, 22 fév (APS) – L’université, par essence, est un cadre d’incubation des futurs le…