Dakar, 5 juil (APS) – Des  études réalisées par des experts de l’Institut mondial pour la croissance verte  (GGGI) sur les flux financiers et l’évaluation des impacts socio-économiques des politiques de développement des énergies renouvelables au Sénégal connectés au Réseau dans le cadre du Projet de Conception d’Approches Politiques sous l’Article 6 de l’Accord de Paris (DAPA). ont démontré, la nécessité d’apporter des  subventions et des incitations financières pour développer les énergies renouvelables,  a indiqué mercredi l’expert Abdoulaye Seck.

‘’L’étude réalisée sur les flux financiers a montré que sans subvention ou sans incitation financière, on ne pourrait pas atteindre un taux de 30 % d’ énergies renouvelables dans le réseau hors hydroélectricité”, a dit M. Seck, responsable du Projet conception des approches politiques sur l’article 6 de l’accord de Paris (DAPA) au Sénégal.

Il s’entretenait avec l’APS en marge des travaux d’ un atelier de partage organisé par l’Institut mondial pour la croissance verte  (GGGI) à l’intention des agents  du  ministère du Pétrole et des Energies sur les résultats des études sur les flux financiers et sur l’évaluation des impacts socio-économiques de l’approche politique développement des énergies renouvelables connectés au Réseau dans le cadre du DAPA.

”Cette étude, a-t-il ajouté,  a aussi démontré qu’intégrer plus d’énergies renouvelables dans nos réseaux, nécessite des subventions additionnelles pour le secteur privé et pour le gouvernement de même que  pour toutes les technologies d’énergie renouvelable  comme le solaire,  la biomasse mais également pour l’éolien’’.

Ouvert à Dakar, les experts de l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI)  qui ont mené les deux études vont discuter au cours de cet atelier avec les différentes parties prenantes concernant sur les hypothèses et des résultats pour recueillir leurs recommandations avant de procéder à une une validation finale.

Selon l’expert,” l’étude a permis de faire une évaluation du potentiel de réduction des émissions (…) qui devront être monnayées sur le marché international avant de les reverser au niveau secteur et au niveau gouvernement pour rendre intéressant les énergies renouvelables dans un contexte de gaz  to power””.

‘’Le Sénégal va exploiter prochainement du  gaz, c’est pourquoi les énergies renouvelables doivent être compétitives par rapport au gaz, une énergie qui est déjà compétitive’ a-t-il-signalé.

Concernant l’étude sur les impacts socio-économiques de l’approche politique, M. Seck estime que les résultats permettent de voir au-delà des aspects financiers immédiats,  quel est l’impact en termes d’investissement, en termes d’évolution du PIB, ou encore en termes de créations d’emplois des énergies renouvelables.

NNN/ABD/AB

 

 

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