Addis-Abeba, 18 fév (APS) – Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a souligné, samedi, à Addis-Abeba, la nécessité de réexaminer “le système de résistance” aux changements anticonstitutionnels, afin de le rendre plus efficace et davantage soucieux des conditions économiques et sociales des populations.

 

“Il me parait nécessaire de réexaminer le système de résistance aux changements non constitutionnels pour le rendre plus efficace contre le mal et plus soucieux des conditions économiques et sociales des populations”, a-t-il notamment déclaré à l’ouverture d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA.

Ce sommet se poursuit jusqu’à dimanche à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.

Conformément à la charte de son Conseil de paix et de sécurité, l’UA prend systématiquement la décision de suspendre de ses instances les Etats membres dans lesquels surviennent un changement anticonstitutionnel.

Le diplomate tchadien s’est ainsi interrogé sur la pertinence des sanctions imposées aux Etats membres à la suite de changements non constitutionnels de gouvernements.

“A l’évidence, ces sanctions ne semblent pas produire les résultats escomptés. Bien au contraire, elles suscitent la défiance des Etats concernés et paraissent sanctionner davantage les populations et impacter négativement les économies des pays visés”, a soutenu le président de la Commission de l’UA.
Selon Moussa Faki Mahamat, il s’agissait là d’un des angles sous lequel la réforme du Conseil de paix et de sécurité de l’organisation africaine devrait être “sérieusement envisagée”.

TAS/AKS/BK

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